Le Sénégal est le 8ème pays en Afrique en termes de taux d’accès à l’électricité a indiqué Abdoulaye Dia, secrétaire général de la société nationale d’électricté (Sénélec).
« Le Sénégal est le 8ème pays au niveau africain, en terme de taux d’accès à l’électricité mais, nous devons transformer notre pays plus facilement » a réaffirmé M. Dia.
Selon Abdoulaye Dia qui s’entretenait avec la presse en marge d’un atelier de formation organisé par l’APIX à l’intention du collectif des journalistes économiques (COJES), « cela demande de la stratégie, des moyens et de l’engagement de consommateurs ».
« Nous sommes au service des consommateurs. Avant nous pensions vous donner le courant. Aujourd’hui nous pensons que c’est le client qui doit commander l’action de la Sénélec » a-t-il indiqué.
D’après lui, « le Sénégal a 200 mégawatts de réserve. C’est plus que la consommation du Mali, deux fois celle de la Mauritanie ».
« Cette réserve attend encore. Elle nous permet, en cas de panne la plus critique, que le client ne soit pas coupé » a fait savoir le secrétaire général.
« Aujourd’hui, à la Sénélec qui était jadis confrontée à plusieurs défis, nous avons l’esprit tranquille par rapport à la satisfaction de la demande, nous devons nous attaquer aux fondamentaux d’une société normale avec des bilans certifiés, des règles et des procédures » a indiqué M. Dia.
« Nous avons enclenché les processus pour avoir des procédures reconnues mais aussi un cadre légal et réglementaire avec l’accompagnement de l’Etat, mais également une notation financière » a fait savoir Abdoulaye Dia.
Tout cela demande un « assainissement du secteur qui a donné des résultats bénéficiaires » a soutenu M. Dia, relevant toutefois que la Sénélec étant une société publique doit réinjecter ses bénéfices dans les infrastructures.
Auteur: Aps – APS