Décidément, les meurtres sont devenus monnaie courante au Cameroun. Alors que les Camerounais n’ont pas fini de pleurer cette sexagénaire qui a été froidement assassinée par son fils Raxon (31 ans) au quartier fiango à kumba, l’on vient d’enregistrer un autre cas de double infanticide à Yaoundé région du Centre, au quartier Etouguébé.
A en croire nos confrères de la télévision Equinox, Bertine Massop, la maman des jumeaux a décidé de mettre un terme à la vie de ses innocents enfants dans la journée de mercredi dernier.
Après avoir commis ce double crime, la maman Bertine Massop qui est actuellement étudiante en Master 1 en droit public à l’université de yaoundé 2 à Soa, à écrit une lettre dans laquelle elle déclare: « C’est trop beau pour être dans votre famille d’hypocrite, quant à moi vous ne me verrez plus jamais, je me suicide. Mes enfants et moi ne vous empêcheront plus de dormir ».
D’après le témoignage d’une habitante du quartier qui s’est rendue sur le lieu du drame, la maman des jumeaux aurait utilisé un oreiller pour étouffer chacun des petits innocents jusqu’à ce que mort s’en suive. Signalons que les jumeaux Nathanaël et Nathan étaient âgés de deux mois.
Une autre femme à qui le média a tendu le micro déclare que son cœur saigne abondamment de douleur après ce qu’elle a vu. Non seulement parce qu’elle aurait bien voulu qu’on lui donne au moins l’un des enfants pour sauver son foyer, mais aussi parce qu’elle souhaite avoir un enfant depuis très longtemps mais n’y arrive pas. La dernière fois qu’elle a conçue, cela s’est soldé par une fausse couche.
Une autre dame qui s’est rendue sur le lieu du drame déclare « Même si son mari lui a fait n’importe quoi, elle ne devait pas tuer les enfants là, c’est quand même un trésor, il y a ceux qui cherchent les enfants là sans les avoir »
Chauffeur de Taxi, Kouamo Nyélo, le père des jumeaux assassinés est inconsolable. La famille du père a immédiatement amené les corps à Bachingou dans la région de l’ouest pour inhumation. La maman meurtrière reste toujours introuvable. La police a ouvert une enquête.