L’incendie meurtrier qui a coûté la vie à cinq enfants de même famille a plongé toute la population de l’unité 17 des Parcelles Assainies dans une atmosphère de tristesse. Contrairement à ce qui est annoncé de part et d’autre, la grande sœur de la mère des victimes affirme que cette dernière était très protectrice de sa progéniture et qu’elle entretenait de bonnes relations avec ses enfants.
« Contrairement à ce qui a été avancé, Ndoumbé Dièye ne s’est pas absentée pendant 2 mois. Vu son amour viscéral pour ses enfants, elle était incapable de s’absenter pendant un long moment », a déclaré la tante des victimes. Selon elle, la mère des victimes ne cesse de répéter à haute et intelligible voix, qu’il valait mieux qu’elle meure, et que ses enfants eux survivent.
Pour démontrer les liens très fort entre Ndoumbé et ses enfants, la tante des victimes révèle: « au cours d’une discussion que j’ai eu avec elle après le drame, elle m’a fait savoir qu’Astou, sa fille aînée, l’a appelée via l’application WhatsApp pour lui dire : « Maman quoi qu’il advienne , il faudra être forte. Tu as fait tout ce que tu devais faire pour nous, je t’aime fort, car tu es une maman modèle ».
Poursuivant ces propos, elle a nié avoir reçu des appels venant de l’une des victimes, sans y répondre. « L’on a semblé insinuer que j’ai reçu 17 appels de l’une des victimes auxquels je n’ai pas répondu. Je m’inscris en faux contre de telles allégations. Les appels provenaient de Moussa Diaz, la personne qui a assisté à la scène et non de l’une des victimes. Et si il n’a pu entrer en contact avec moi, c’est parce que j’avais mis mon portable sous silencieux. Ce qui n’est pas de mes habitudes ». « Que les gens arrêtent de dire du n’importe quoi sur ce qu’ils ne maîtrisent pas. Nous avons de quoi souffrir et il ne faudrait pas qu’on en rajoute », s’est-elle insurgée dans le journal L’Obs.