Le footballeur brésilien du FC Barcelone, Neymar est loin d’en avoir fini avec la justice. Alors qu’on croyait que le long feuilleton de son »transfert frauduleux » vers le club Catalan était clos, le juge chargé de l’enquête a rejeté l’appel lancée par le président du club Josep Maria Bartomeu. Ce dernier et Neymar vont devoir s’expliquer devant un tribunal.
Les médias espagnols apprennent que le joueur de 25 ans aurait été transféré du club brésilien de Santos au FC Barcelone il y a 4 ans de cela par le biais d’une transaction quelque peu frauduleuse. Celle-ci aurait en effet coûté 86,2 millions d’euros, avec une prime, initialement dissimulée, de 40M€ pour la famille du joueur. L’ouverture de l’enquête avait entraîné une révolution de palais au FCB. Alexandre Rosell avait rapidement démissionné de son poste de président d’alors, quelques heures avant que les détails du transfert ne soient dévoilés au grand jour.
Dans un communiqué diffusé jeudi 4 mai, le juge d’instruction chargé de l’enquête a ordonné le renvoi de l’affaire devant un tribunal, ainsi que celui du président du club, estimant que cette opération avait été assortie de plusieurs escroqueries. L’Audience nationale ajoute dans les documents officiels que » Neymar Da Silva Santos, ses parents, le président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu et l’ex-président Alexandre Rosell « vont être poursuivis pour corruption dans les affaires et escroquerie.
La date du procès n’a pas été communiquée mais le prodige brésilien devrait avoir quelques craintes. En effet selon les rigueurs de la loi il risque pour ce transfert litigieux, deux ans de prison, une interdiction de 3 ans pour l’exercice d’une profession industrielle ou commerciale et une amende de dix millions d’euros.
De plus il est demandé aux accusés un dépôt de 3,4 millions d’euros a ainsi été demandé et doit être versé par les personnes accusées.
Ce feuilleton judiciaire a été ouvert en janvier 2014, six mois après l’arrivée de Neymar au FC Barcelone et risque de ne pas prendre fin maintenant.
Espérons pour l’attaquant que les choses rentrent dans l’ordre.
Afrimag
