Si les africains dans leur grande majorité ont soutenu sa candidature (notamment au second tour en raison de son challenger Marine Lepen de l’extrême droite), l’arrivée d’Emmanuel Macron pourrait s’avérer encore plus nuisible pour les relations franco-africaines quand on sait les intérêts inavoués des loges maçonniques pour l’Afrique qui lui ont, dans leur grande majorité, apporté leur soutien.
Comme le disais le Général de Gaulle « …La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts…. » Les africains devront comprendre que l’Etat français est lourdement endetté et que cette lourde responsabilité de réduction du déficit fait partie du programme de Macron. L’un des outils de cette réduction serait une relance de l’économie française par l’inflation. Cette relance aura pour conséquence direct de trouver de nouveaux débouchés sur le continent africain pour les exportations. L’autre outil serait la réduction des dépenses publiques donc de l’aide au développement, toujours pour les pays africains. À juste titre, il disait pendant les campagnes, « je m’engage au plan international à défendre les intérêts de notre pays (La France, ndlr)… » La politique France-Afrique ne changera pas d’un iota n’en déplaise à une frange partie de l’élite africaine qui croit encore aux paroles électorales. Nous citons le banquier Lionel Zinsou qui soutient qu’«Emmanuel Macron a très clairement affiché une ambition de coproduire une nouvelle relation avec l’Afrique». Et même si volonté lui prenait de vouloir rééquilibrer les débats et de chercher à jouer les vertueux, le lobbying extrêmement puissant des franc-maçons sera là pour le rappeler à l’ordre.
Quel avenir pour le FRANC CFA ?
Encore de beaux jours pour cette monnaie qui s’appelait autrefois franc des Colonie Française d’Afrique (CFA) et qui est devenu par la suite franc de la Communauté Financière d’Afrique et enfin franc de la Coopération Financière d’Afrique. On change le contenant sans toucher au contenu.
Ce sont 100.000.000 d’habitants répartis dans 14 pays qui continueront à payer 50% de leurs réserves au trésor français.
Nous sommes les seuls pays au monde qui continuent de payer un tribut à une autre nation en ce 21e siècle. Face aux enjeux financiers de la France, elle n’a aucun intérêt à laisser les peuples africains avoir leur propre monnaie , encore que les dirigeants de ces derniers ne sont pas prêts à payer le prix de cette indépendance financière une fois de bon. Emmanuel MACRON pendant la campagne, n’a pas caché son intention à respecter la décision des chefs d’Etats Africains sur le franc CFA sachant bien que ces derniers ne pourront bouger d’un seul pas dans la dynamique d’un changement de monnaie. Lionel Zinsou avait déjà dit « …Le franc CFA est un vecteur de stabilité, en plus c’est une devise forte… » et ceci à plusieurs occasions.