Vivement critiqué depuis la diffusion de plusieurs meurtres ou suicides sur Facebook Live, Mark Zuckerberg a annoncé, mercredi, l’embauche imminente de 3 000 personnes pour filtrer les contenus violents diffusés sur le réseau social.
Facebook a décidé de prendre le taureau par les cornes. Le réseau social va embaucher 3 000 personnes supplémentaires pour filtrer les contenus violents après plusieurs meurtres ou suicides en direct, a annoncé mercredi 3 mai Mark Zuckerberg, le fondateur du géant au près de deux milliards d’abonnés.
« Si nous devons bâtir une communauté sûre, il nous faut répondre rapidement (…) que ce soit répondre rapidement à quelqu’un qui a besoin d’aide ou supprimer une publication », a écrit Mark Zuckerberg sur sa page Facebook.
Suicide en direct
Cette annonce intervient au moment où facebook essuie de vives critiques, une semaine après qu’un Américain a revendiqué un meurtre à Cleveland, grâce à l’outil Facebook Live. Fin avril, un Thaïlandais avait tué un bébé de 11 mois avant de se suicider en direct sur Facebook.
« Ces dernières semaines, nous avons vu des gens se faire du mal ou faire souffrir d’autres personnes sur Facebook. Cette année, nous allons recruter plus de 3 000 personnes dans le monde entier, en plus des 4 500 que nous employons déjà, afin de contrôler les signalements que nous recevons tous les jours, et répondre plus rapidement à la demande », a détaillé Mark Zuckerberg dans son post.
« Cela signifie qu’un bon tiers des effectifs de l’entreprise s’attellera à cette tâche », note Le Figaro, qui rappelle que 17 000 personnes travaillaient pour le géant américain fin 2016.
France 24