C’est un Bakary Domingo Mané très en colère qui s’est adressé à ses confrères journalistes, ce mercredi, sur le boulevard du centenaire, en marge de la marche pour célébrer la journée mondiale de la presse marquée par un tas de revendications.
« Ceux qui se vantent de ne compter aucun journaliste en prison n’ont rien compris. La presse est menacée dans ce pays et il n’y a pas de pire prison que la précarité », a déclaré le président du CORED, devant beaucoup d’hommes de médias, politiciens et de syndicalistes.
Il a par ailleurs précisé que « la plupart des entreprises de presse ne paie pas les salaires à la fin du mois, pire, leurs employés n’ont aucune garantie quant à leur vie post-retraite », a-t-il ajouté, relevant que pour certains, « les cotisations sont coupées à la source, aucun versement n’est opéré au niveau de l’IPRES (Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal) ». Selon lui, cet argent est « défalqué au niveau de votre bulletin de salaire et jamais reversé », a-t-il dénoncé, indiquant que ce pays est un pays de paradoxe.