Le sort des malades du cancer avait indigné les Sénégalais. Au delà de la mobilisation, dont il faut se féliciter, cette situation nous avait fait très peur parce qu’aucune responsabilité n’était située, aucun compte n’était demandé, personne n’en était responsable en conclusion. Aucune indignation de la part du Professeur Awa Marie Coll Seck, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et de son cabinet, ni la direction de l’hôpital Le Dantec. Il ne pouvait pas en être autrement puisque l’insensibilité affichée devant cette honte nationale n’était que le reflet du mode de gestion de ce secteur.
Pendant des années, ce Ministre était porté par les succès d’un secteur abonné aux performances et où elle jouissait d’un immense respect d’abord à cause de son passé d’ancien Professeur des universités, agrégée des maladies infectieuses, passage obligé pour tous médecins formés au Sénégal. Ensuite, elle avait réalisé un excellent travail lors de son premier passage dans ce ministère dans les années 2000 à la faveur de la première alternance politique. Sa résistance de technocrate contre le Président Abdoulaye Wade qui lui avait valu d’être remerciée du Gouvernement avait laissée un goût d’inachevé pour les professionnels de la santé et l’avait positionnée en victime.
Pour son retour, elle s’était s’assurée de l’engagement des syndicats de la santé et des mouvements de soutien autour de sa personne pour garantir au candidat Macky Sall de l’excellence du choix qu’il pouvait porter sur elle pour mener à bien son programme électoral dont le socle reposait sur des ressources humaines en très bonne santé : le Yoonu Yokuté.
Issue du mouvement syndical dont elle est membre fondateur, il n’y avait pas de doute qu’elle offrait un profil idéal pour défendre les intérêts de ses anciens camarades et étudiants tout en sachant manœuvrer pour une réussite de la politique sanitaire de l’Etat dans un climat social serein.
Comme prévu, après sa victoire, le Président Macky Sall l’avait confirmée et, mieux, l’avait placée très haut dans l’ordre protocolaire du gouvernement, juste après le Premier Ministre.
Cependant, depuis bientôt trois ans, le secteur de la santé est plongé dans une crise profonde avec des grèves à répétitions ponctuées par des marches jamais vues auparavant, des scandales qui font chaque jour la une des journaux le tout faisant apparaître ce secteur dans un jour sombre où se mêlent exaspération, corruption, incompétence et indiscipline que les sénégalais ne lui connaissait pas.
Pour en trouver les causes, il faut remonter plus loin, en 2012. En effet, dès sa prise de fonction, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale avait repris les habitudes de nomination de ses amis et collègues sans tenir compte de leur profil et de leur compétence. C’est ainsi que son ancien conseiller technique, un professeur de neurochirurgie, s’est retrouvé à diriger la CMU en lieu et place des spécialistes en financement de la santé qui avaient conçu ce programme. Le poste stratégique de conseiller technique N°2, traditionnellement et logiquement occupé par des spécialistes en santé publique anciens médecins chef de région médicale ayant engrangé de l’expérience et le respect et la reconnaissance de leurs pairs, est revenu à un novice en la matière, orthopédiste de surcroît, qui n’avait jamais servi dans le plus petit district du Sénégal. Il était secrétaire général d’un syndicat et membre du Comité Eva Marie Coll Seck (COMEVA)
Au même moment, curieusement, Awa Marie Coll Seck envoyait au placard plus de vingt-trois médecins spécialistes en santé publique expérimentés qui n’avaient pas encore atteint l’âge de la retraite dont des médecins chefs de région.
Cette attitude venait confirmer une critique qui lui était prêtée, à savoir un dédain pour la santé publique qu’elle opposait à la promotion des universitaires aux postes de responsabilité.
En agissant ainsi, elle a crée une grave cassure entre le sommet du ministère, le centre de commandement, et le milieu opérationnel qui exécute les politiques et programmes de santé. Elle est professeur d’université, elle ne connaît pas les districts, ni les régions médicales, elle ne connaît pas l’administration déconcentrée ni son fonctionnement ni ses rouages et, tout ceci va jouer un rôle déterminant dans son échec.
En effet, la nomination de ses amis, fidèles et membres de son mouvement de soutien à des postes de responsabilités clefs renforcement le fossé entre la tête du ministère et le niveau opérationnel conduira à la perte progressive des capacités du secteur de la santé à prévenir et à anticiper les problèmes de santé pour se réduire à jouer au pompier ou au médecin après la mort comme c’est le cas actuellement.
Dans cette logique, le Ministre de la santé, au mépris de la foison de compétences disponibles dans son secteur s’est mis à nommer des contractuels à des postes stratégiques dont celui de Directeur de Cabinet ou de DAGE. D’ailleurs, c’est avec elle que sont apparues les premières nominations en Conseil des Ministres sans numéro de matricule de solde des promus.
D’un autre côté, elle se lance dans le recyclage des retraités. Ainsi ses fidèles amis et souteneurs voient le départ à la retraite comme une promotion avec des postes de conseillers techniques comme portes de retour parfois dans des domaines qui n’ont rien à voir avec leurs compétences notamment au sein de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (ACMU). Ces nominations ne sont pas destinées à servir les populations, bien évidemment, ni à améliorer les performances de cette agence mais elles assurent au retraité un pactole entre un et trois millions de francs par mois.
A l’image de certaines ONG et des partenaires au développement, l’ACMU devient une agence budgétivore qui utilise son chéquier plus pour payer ses coûts de fonctionnement.
Du côté des mouvements de soutien, la Présidente de l’Association des Femmes Médecins du Sénégal (AFEMS), s’est retrouvée bombardée Conseiller Technique N°2 alors qu’elle est vierge de toute expérience sur le fonctionnement du Ministère de la santé, encore moins des régions médicales et des districts sanitaires pour dire, de façon subtile, qu’elle ne connaît pas le système de santé du pays.
Le Prof Awa Marie Coll Seck a aussi renoué avec des pratiques que les sénégalais avaient cru dépassées avec la dynastie des Wade. En effet, à l’image du morcellement des Ministères dans l’ancien régime, elle a inauguré l’ère des projets et programmes taillés sur mesure pour des proches sans se soucier de leurs compétences ni même de leurs capacités à régler des problèmes de santé prioritaires. Par exemple, la lutte contre la maladie à virus Ebola a révélé, encore une fois, l’efficacité du système de surveillance des épidémies et la riposte mise en œuvre depuis des décennies et confié à la direction de la prévention médicale. Le succès enregistré par cette direction avait valu au Ministre un standing ovation à l’hémicycle et le titre de femme de l’année 2015.
Ce que les Sénégalais ne savent pas, c’est qu’elle va rapidement détourner les résultats de cette lutte après la levée de l’urgence pour créer le Centre des Opérations d’Urgences Sanitaires (COUS) et le confier directement à son protégé et ancien CT2. Ce dernier, il faut le préciser, est orthopédiste traumatologiste sans aucune qualification en santé publique, sans aucune expérience de terrain dans les districts sanitaires ni dans le système de surveillance épidémiologique et l’organisation de la riposte contre les épidémies.
La surveillance intégrée des maladies a ses règles édictées au niveau international et la maladie à virus Ebola, qui fait partie des fièvres hémorragiques, ne fait pas exception. Cette parenthèse confirme, aussi étonnant que cela puisse paraître, comment le Ministre de la santé, pourtant Professeur agrégé de maladies infectieuses et tropicales, se soucie peu de l’organisation du système de santé voir même du manque de respect pour ce qui a toujours fait sa force, c’est à dire des hommes engagés, compétents avec un sens élevé de l’esprit de sacrifice.
Le népotisme érigé en règle de gestion va reléguer aux calandres grecques toute promotion des compétences privant le ministère des meilleurs profils aux meilleurs postes comme pour toute gestion efficiente des ressources humaines dans un pays qui veut émerger.
La Direction des ressources humaines, socle du secteur de la santé et de l’action sociale, sous son magistère, s’est retrouvée entre les mains d’un fonctionnaire non dédié qui, en plus, n’est pas de la hiérarchie A en flagrante violation de l’organisation de l’administration du pays. D’autres divisions de ce service comme celle de la formation du personnel, tellement stratégiques, sont confiées à des instituteurs totalement étrangers au domaine de la santé. Cette situation, impensable dans les autres secteurs ministériels, explique du coup le pilotage à vue dans la gestion des ressources humaines, l’élaboration des priorités et l’absence d’une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences. Combien de fois des postes ont été fermés à cause des affectations de personnel mal conduites ?
Les maigres ressources ne sont pas concentrés sur les besoins réels en personnel de santé qualifié mais morcelées en plusieurs petits postes d’agents administratifs qui règlent l’affaires de la clientèle politiques mais n’apportent rien à la santé des populations tout en alourdissant les charges des structures sanitaires et le budget de l’Etat. Pas d’efficacité, alors, ne parlons pas d’efficience. Parfois ce personnel pose tellement de problèmes aux administrateurs des services de santé qu’ils se retrouvent presque contraints de créer des petits boulots où les occuper afin de faire semblant de justifier les salaires et les motivations qu’ils perçoivent.
La Direction des ressources humaines sert aussi et surtout à assurer à une clique du ministère de la santé une source d’enrichissement inestimable grâce au trafic sur les contrats du Plan Cobra.
En effet, avec la complicité des Directeurs des établissements publics de santé et des médecins chefs de région ou de district, des salaires sont payés à des agents fictifs en plus des différentielles gagnées sur ceux sont payés avec un statut au dessus de leur diplôme réel. La condamnation de l’ancien billettiste de ce Ministère n’est que la partie visible des pratiques en la matière et peut se comprendre par le sacrifice du fusible.
Pendant ce temps, les besoins de plus en plus accrus en spécialistes comme les gynécologues, les chirurgiens, les psychiatres et des chirurgiens cancérologue, les orthopédistes traumatologistes deviennent de plus en plus accrus mais les candidats se voient refuser des bourses de formation ou bien des contrats par cette même direction des ressources humaines au prétexte qu’ils ne sont pas une priorité ou bien qu’ils coûtent chers.
Finalement, même la direction des centres régionaux de formation en santé (CRFS) s’est retrouvée confiée à des infirmiers en lieu et place des spécialistes en santé publique.
Cette situation est très incompréhensible et montre le choix délibéré de la médiocrité. En effet, les cadres de la santé sortent des plus prestigieux instituts et facultés de l’Afrique comme la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de Dakar et l’Institut de Santé publique et Développement. Comment disposer de telles sommités et s’en priver allégrement et confier la formation et la gestion des ressources humaines à des instituteurs ?
La résultante de cette aberration est le manque de visibilité dans la formation des personnels, l’impossibilité de définir les politiques de formation qui répondent aux objectifs du pays, la promotion des circuits non prioritaires et la création de raccourcis pour les autres corps. Il n’est pas étonnant de voir de constater que les bourses d’études sont attribuées à des personnes sans critères préalablement définis ni un partage démocratique de l’information.
La gravité des conséquences, en dehors de l’impossibilité pour les sénégalais, où qu’ils soient, de pouvoir bénéficier de toutes les spécialités, comme les dakarois, au nom de la démocratie dans les soins et l’équité, se lit à travers le nombre d’experts sénégalais qui font marcher les ONG dans le pays. Cela revient, pour le Sénégal, à s’assurer une assistance technique internationale en puisant dans ses propres ressources humaines.
En observant le ministère de la santé, dans chacun de ses démembrements, la gestion calamiteuse du Pr Eva Marie Coll Seck ressurgit à la surface comme un corps en putréfaction à chaque scandale. Ainsi, à côté de la honte nationale provoquée par le calvaire des malades du cancer qui a blessé chaque Sénégalais dans son égo, dans son amour propre, la dernière réunion du Comité interne de suivi du Plan National de Développement Sanitaire du Ministère de la Santé et de l’Action sociale tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Dakar a révélé une hécatombe avec plus de 350 décès maternels et 460 décès néonataux déclarés en 2016.
Si autant de décès maternels et néonataux ont pu laisser un Ministre de la santé, de surcroit une femme, aussi indifférente, que devrait-il en être pour des malades du cancers ? Avec un minimum de conscience et de dignité, elle aurait du démissionner avec l’ensemble de son cabinet et mettre à l’aise le Président de la République au lieu de tenter de faire l’avocat du diable ou de créer des comités bidons pour sortir des communiqués qui n’engagent personne.
Les insuffisances dans la gestion des urgences et des priorités de santé ne sont que les conséquences de la gestion catastrophique des ressources humaines au ministère de la santé et de l’action qui prive le pays d’une utilisation optimale et efficiente des compétences parce que ceux qui sont dans les sommets des instances de décision ne sont pas les hommes clefs qu’il faut aux places d’il faut.
Cependant l’une des conséquences du mésusage des compétences avérées par le Ministre de la santé dans le cahier de charge que le Président de la République lui a remis et que ce dernier risque supporter durant tout son septennat est sans aucun doute l’Acte 3 de la Décentralisation.
En effet, le mauvais choix porté sur les représentants de son ministère sectoriel au comité travaillant à l’élaboration de la réforme de la décentralisation, va lui faire rater ce virage historique. Ainsi, au final, le milieu opérationnel du ministère de la santé et de l’action sociale qui est le district sanitaire s’est retrouvé, comme par miracle, totalement oublié dans la compétence santé. Du coup, le rapprochement entre l’administration et les administrés à travers le parallélisme cohérent entre les services déconcentrés de l’Etat et les collectivités locales se retrouve avec un blocage né du simple fait de cette omission. De façon plus pratique, le Président Macky Sall se retrouve avec des départements en tant que collectivités locales qui ne savent plus comment travailler avec une entité qui n’existe pas pour une de leur compétence transférée et de l’autre, elles héritent d’hôpitaux régionaux et d’établissement publics de santé dont l’administration n’était pas clarifiée à ce niveau.
Une autre difficulté va naître et se renforcer avec la perte de l’organisation pyramidale entre les services de santé qui permettaient une organisation ascendante des évacuations sanitaires et qui, subitement se trouvent totalement perturbée entre les districts sanitaires et les établissements de santé et les centres hospitaliers régionaux sans que les conseils départementaux ne sachent où et comment agir.
Pour apporter une réponse à ces nombreuses insuffisances, le ministre de la santé a opté pour la fuite en avant enrobée dans une campagne de désinformation et de saupoudrage qui malheureusement, semble contrée par la volonté divine. Ainsi, pendant la crise, encore en cours de l’appareil de radiothérapie, les contrevérités servies au Chef de l’Etat à Dubaï ont été rapidement battues en brèche par de simples citoyens sénégalais de tout bord, y compris, dans les réseaux sociaux le mettant du coup dans une situation très inconfortable.
La publicité réalisée avec la troupe Soleil Levant de Thiès montrant une ambulance venant gratuitement chercher une femme prête à accoucher dans un village après un appel téléphonique – qui n’existe nulle part dans les moyens et attributions actuels des services du ministère de la santé – complétée par le défilé forcé et insensé des ambulances lors de la célébration de la fête de l’indépendance le 04 avril 2017 s’inscrit dans ce volet. La catastrophe nationale de l’incendie au Daaka de Médina Gounass est venue mettre à nu cette mascarade et, en même temps, remettre l’accent sur l’impossibilité des services de santé en périphérie à gérer ces cas faute de spécialistes et de moyens.
Le ministre de la santé, de plus en plus abonné à la politique politicienne avec des manifestations théâtrales sans aucun intérêt pour la santé publique et les populations a fini de montrer son vrai visage avec le naufrage de Bettenty. Ce drame national a emporté vingt et une de nos braves femmes, dont certaines étaient enceintes le 24 avril 2017 avec, encore une fois, des insuffisances dans les services de santé périphériques pour prendre en charge les rescapées. Le Ministre de la santé et de l’action sociale, originaire de la même zone de surcroît, présente à Kaolack, s’est montrée d’une insensibilité et d’une irresponsabilité sans nulle autre pareille. Elle a préféré maintenir les festivités marquant la journée mondiale de lutte contre le paludisme le 25 avril 2017 en suivant une leçon de vie sur cette maladie dans une école primaire de Kasnak avec son Directeur des ressources humaines. Même la RTS1 a eu l’intelligence de ne montrer les images du scandale que le samedi 29 avril au journal du soir, soit cinq jours après le drame, bien après le voyage de présentation de condoléances du Chef de l’Etat aux populations endeuillées.
Vu la mobilisation du Ministre de la pêche, du Chef de l’Etat en personne, il n’est pas facile de trouver les mots pour qualifier son attitude car rien, rien ne pourrait expliquer une telle insensibilité pour une autorité qui aurait être parmi les premières sur les lieux, ne serait ce que pour tenter de faire oublier les nombreux déboires répétitifs auxquels elles ne parvient plus à faire face depuis bientôt un an.
Aujourd’hui, il apparaît très nettement que le Pr Awa Marie Coll Seck est un boulet que le Président Macky Sall traîne au pied au risque de lui faire perdre deux domaines phares du Plan Sénégal Emergeant pour lesquels il s’est investi comme jamais un Chef de l’Etat n’avait fait.
A force d’assurer l’intérim du Premier Ministre, Awa Marie Coll seck, s’est certainement vue à sa place au point de vouloir étouffer les problèmes du secteur de la santé au lieu de les régler. Certes le maquillage est féminin mais les besoins sociaux de base comme la santé et l’éducation sont ingrats et ne peuvent souffrir de tricheries dans leurs résultats. Malheureusement, c’est ce qui semble avoir rattrapé le ministre de la santé.
Jusqu’à quand Monsieur le Président de la République continuera-t-il à la traîner dans l’attelage gouvernemental au risque de mécontenter ses collaborateurs, alliés et souteneurs ?
Sans aucun doute, le Ministre de la santé n’a plus la baraka et ce n ‘est pas de bonne augure pour les échéances à venir particulièrement pour des concitoyens exigeants et soucieux de leur bien être.
Ce qui est certain, c’est qu’elle a trahi la mission que le Président de la République lui a confiée avec tous les espoirs qui étaient permis et le ministère de la santé et de l’action sociale ne pourra pas retrouver la voie de la performance au service des populations sans une « déseckisation » profonde avec un curage ganglionnaire étendu.
Aujourd’hui, comme hier, il est de la responsabilité de tous les experts, anciens ou actuels, du ministère de la santé, en interne ou en externe, de s’ériger contre ce genre de dérives afin d’éviter l’extension de la catastrophe. Comme elle, chacun aura sa part de responsabilité si jamais il opte pour le silence coupable.
Il reste évident que les conséquences désastreuses de la gestion du Pr Awa Marie Coll Seck dans la décomposition des services de santé et de l’action sociale à elles seules feront l’objet d’un prochain article que je ne tarderai pas à partager avec vous.
Dr Modou DIOP
Certificat d’Etudes Spéciales en Santé publique
Consultant en Décentralisation, stratégie et politique de santé
Coalition pour la santé et l’action sociale (COSAS)
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