Comme son père Jean marie le Pen qui avait franchi le deuxième tour d’une élection présidentielle en France, Marine Le Pen s’illustre au plus haut niveau de la politique française avec le parti historique Front National. Un parti réputé pour ses idées parfois radicales surtout celles concernant l’Afrique et les Africains, en majorité ceux qui vivent en France.
Marine est allée en Afrique une seulement fois dans sa vie, dernièrement au Tchad seulement pour rencontrer Idriss Déby.
Interrogé récemment sur son programme pour l’Afrique, si jamais elle était élue Présidente de la République, Marine affirme :
« L’Afrique, avec ses centaines de millions de jeunes et ses gigantesques ressources naturelles, dispose d’un considérable potentiel de prospérité et de puissance ». Malgré ça, elle pense que « rien n’est gagné » pour le simple fait que « Le développement est allé de pair avec un creusement des inégalités, ce qui génère des frustrations pouvant, à terme, susciter des troubles sécuritaires ».
En plus, elle ajoute que « La France n’a aucune légitimité à se prononcer sur la vie politique nationale de tel ou tel pays. Mais elle doit dénoncer les violences et les violations des processus démocratiques lorsqu’elles se manifestent ».On attend toujours de voir si la politique historique de l’extrême droite, celle de réduire au maximum les immigrations pourra se mettre sur pied si elle devient présidente. Ou alors, elle s’inscrira, comme ses prédécesseurs, dans une sorte d’immigration choisie. Dans la mesure où la France ne peut vraiment pas se passer de l’Afrique, aussi bien de ses cerveaux, ses richesses, que de sa main d’œuvre.