Dures réalités de la gestion du pouvoir : Si Wade avait son fils, Macky Sall à son jeune frère

Le pouvoir a ses réalités. Me Abdoulaye Wade, n’avait jamais cru que les ambitions politiques de son fils allé lui goûter son fauteuil de Président de la République.

En effet, c’est depuis que l’intention de se faire succéder à la tête du pays par son fils, Karim Wade, lui a été prêtée que le Pape du Sopi, après un premier mandat de 7 ans à la magistrature suprême, commençait à faire l’objet de rejet de la part des populations, alors qu’il vient d’être élu pour un second mandat de 5 ans.

Même au sein de sa formation politique, des voix se sont levées pour fustiger cette donne, assimilée à une dévolution monarchique du pouvoir.  La suite a été sans équivoque. Il a quitté le pouvoir par le truchement des urnes.

La campagne électorale de 2012 a été mise à profit pour l’opposition, pour mettre en garde les électeurs sur la pensée de Me Wade de se faire succéder par son fils.

C’est en ce sens que la campagne de l’opposition, à travers le pays a porté ses fruits.

Car, en dépit de ses réalisations pour un Sénégal prospère, Me Wade a été balayé le 25 mars 2012, par les urnes.

Macky Sall évite le syndrome Wade

En homme avertit, pour avoir côtoyé Me Abdoulaye Wade dans la gestion du pouvoir, Macky Sall, veut éviter ce qui est arrivé au patriarche du Pds. C’est pourquoi, contre toute attente, il a demandé à son frère, Aliou Sall et son oncle Timbo de surseoir à leurs ambitions politiques, c’est-à-dire de ne pas être investis sur les liste des législatives dans la banlieue, précisément à Guediawaye et à Pikine. Parce que déjà, l’information selon laquelle il veut se faire succéder à la tête du pays par son jeune frère qu’il veut placer au perchoir à la prochaine législature, agitée par l’opposition est dans toutes les lèvres.

Selon Barthélémy Dias, «Macky Sall veut faire d’Aliou Sall, un député, puis le porter à la tête de l’Assemblée nationale devenant ainsi de facto, la deuxième personnalité de l’Etat, un raccourci pour un jour le céder au pouvoir».

En ce sens, il a appelé les populations de Guédiawaye soit de s’opposer à l’investiture d’Aliou Sall aux législatives, soit simplement, de voter contre la liste de Benno Bokk Yaakar le 30 juillet 2017.

Autant d’actes politiques que Macky Sall veut éviter. Va-t-il réussir à convaincre des militants et des jeunes de la Cojer de Guédiaye qui, contre vents et marées, veulent que le maire de leur ville dirige la liste des législatives de la mouvance dans leur département.

senegal7.com

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