L’alliance pour la république (APR), se lance dans la campagne électorale pour les élections législatives. En secrétariat exécutif national ce matin, Macky Sall et son écurie ont répondu aux attaques des libéraux sur le fichier électoral.
« Les déclarations du Comité directeur du PDS à ce sujet, fausses, éhontées et sans fondement, contredisent l’appréciation lucide de son Chef, Me Abdoulaye WADE. Cette honteuse et insoutenable contradiction qui n’a pas échappé à la vigilance des Sénégalais et qui n’est d’ailleurs pas une première dans ce parti en lambeaux, prouve que le PDS reste définitivement le parti du passé et du passif », répond le secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Sen).
Poursuivant ses répliques contre le PDS, le secrétariat des républicains ajoute que le PDS, qui, « toute honte bue, se noie lamentablement et désespérément dans les eaux fétides de l’invention, de la calomnie et du mensonge se trompe d’époque et semble oublier qu’il failli conduire notre pays à la ruine. Comme il semble oublier qu’il avait fini de mettre en péril la démocratie sénégalaise, par la volonté de son chef, d’imposer un mode de gouvernance corruptogène, plus proche du despotisme éclairé que de l’épanouissement de la citoyenneté qui sera finalement rejeté le 25 mars 2012 pour sa tentation maladive d’affaisser les institutions de la République, d’accaparer l’Etat au point d’en faire un patrimoine personnel. »
Dans un communiqué envoyé à exclusif.net, le secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Sen) cite plusieurs exemples de corruption sous le magistère de Me Wade. « Fort heureusement, les Sénégalais se souviennent encore amèrement, des interminables coupures de courant, des bons impayés qui hantaient le sommeil des paysans, de la famine dans le monde rural, de la mallette de Segura, de l’affairisme d’Etat avec la statue de la renaissance, des tripatouillages de la Constitution, des mauvais choix diplomatiques qui ont failli faire perdre définitivement à notre pays, la présidence de la Commission de l’UEMOA, sans compter le plan machiavélique de dévolution dynastique du pouvoir, stoppé net par le peuple, le 23 juin 2011. »