Bac de Farafégny: Tout ce que Barrow avait promis à Macky, rien n’est appliqué

 

 

 

Le changement de régime en Gambie ne se fait pas encore sentir sur la traversée au bac de Faraféngy. En effet, les transporteurs sénégalais subissent toujours le calvaire pour rejoindre l’autre rive du fleuve.

Avec le départ de Jammeh, l’on espérait un changement surtout avec l’annonce de la construction d’un nouveau pont. Mais les tracasseries sont toujours d’actualité. Alors qu’en territoire sénégalais il faut juste payer 1000 f Cfa, une fois la frontière franchie à Keur Ayib, il faut mettre la main à la poche à chaque point de passage.

Pour éviter la longue file de camions garés sur une longueur de 1 kilomètre, il faut un budget pour graisser la patte des agents de la circulation. Ceux qui ont la chance feront passeront 4 heures d’horloge malgré l’argent dépensé dans cette chaîne de corruption
Le chef de police gambien Jobetrès sollicité pour faciliter la traversée refuse de discuter avec les automobilistes. Il faut faire la queue pour entrer dans son bureau, un hangar en zinc. Après avoir encaissé son dû, il appelle son collègue Lamine Diémé qui à son tour demande 7000 f Cfa pour trouver une place à chaque client.

Après la rotation des deux ferrys, un autre calvaire attend les automobilistes sur l’autre rive du fleuve. Ainsi va la vie durant tout le trajet jusqu’à la ville Soma en territoire gambien.

Ceux qui s’attendaient à un changement sur ce trajet avec le départ de Jammeh ont déchanté. La situation est même devenue plus grave. Le président Adama Barrow doit régler cette question. Il y va de l’image de son pays.
afriquemidi.com

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