Le défenseur du PSG se dit costaud mentalement, même s’il soupçonne certaines personnes de vouloir le détruire.
Les théories complotistes sont à la mode ces temps-ci. Alors Serge Aurier a lui aussi choisi d’axer sa défense sur ce credo entraînant. Ce dimanche, Stade 2 a diffusé une interview du défenseur du Paris Saint-Germain, en marge du match de championnat entre le club de la Capitale et Guingamp ce dimanche soir au Parc des Princes (21h00, 32eme journée de Ligue 1). « Je suis là, je fais profil bas et puis je travaille », lâche-t-il au sujet de son silence médiatique. L’occasion pour l’Ivoirien d’évoquer les affaires extra-sportives auxquelles il est mêlé depuis un an, des insultes à Laurent Blanc dans un Périscope à son altercation avec un policier à la sortie d’une boîte de nuit (condamné à deux mois de prison ferme, l’ancien Toulousain a fait appel). « Je suis quelqu’un qui a un gros mental, prévient Serge Aurier. Après, certaines choses se sont passées. Ça continue et ça traîne, parce que les gens ont envie d’en parler, peut-être de me détruire. Je travaille, j’essaie de rester fidèle à moi-même. »
« ON REGRETTE TOUS DE NE PAS AVOIR FAIT LE MAXIMUM À BARCELONE »
Sur le terrain aussi, l’arrière droit de 24 ans vit une saison plus difficile. Devant se contenter de partager son temps de jeu avec Thomas Meunier, l’international ivoirien a, comme ses coéquipiers, dû digérer l’épisode traumatique de Barcelone en Ligue des Champions. Une digestion favorisée par la victoire en Coupe de la Ligue samedi dernier. « Samedi, je n’étais pas seulement content, j’étais fier, parce qu’on a relevé la tête après un moment difficile, explique-t-il. Dans le vestiaire à Barcelone, on avait tous pris un coup. C’était le moment de se relever. On a discuté ensemble, on est repartis. Aujourd’hui, on regrette tous de ne pas avoir fait le maximum pour être encore dans cette compétition qu’on adore tous. Il y a eu des erreurs d’arbitrage aussi. Dans ces matchs là quand tu es trop gentil, tu payes les pots cassés. »
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