Le cancer de la prostate est considéré comme le type de cancer le plus courant chez les hommes. Causant environ 10 000 morts par an, il est la 3ème cause de décès par cancer chez les hommes, après le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer de la prostate se développe lentement et souvent silencieusement. Toutefois certains symptômes précis permettent de le détecter. Voici les 12 symptômes que les hommes ne doivent pas ignorer.
La prostate est une glande faisant partie de l’appareil reproducteur masculin. Entourant l’urètre et localisée exactement sous la vessie, la prostate a pour rôle de produire le liquide séminal et de le stocker.
Quand les cellules normales, de la prostate se transforment et commencent à se multiplier de façon totalement anarchique, on parle alors de cancer de la prostate. Ces cellules se développent anormalement et finissent par constituer une masse, une tumeur maligne.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans. Il est estimé qu’1 homme sur 7 sera affecté par cette maladie. En France, plus de 50 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2011.
Jusqu’à aujourd’hui, aucune cause précise du cancer de la prostate n’a été découverte, mais cette maladie serait favorisée par une prédisposition génétique. Il existe différentes formes de cancers de la prostate, l’adénocarcinome étant le type le plus courant. Il représente, en effet, plus de 90 % des cas diagnostiqués et se développe au niveau des cellules qui forment le tissu de revêtement de la prostate.
Personnes à risque et facteurs de risque :
Le cancer de la prostate touche surtout les hommes de plus de 50 ans, mais l’âge moyen du diagnostic de cette maladie est de 70 ans. Les hommes qui ont des antécédents familiaux ont plus de risques de développer ce type de cancer. En effet, le fait d’avoir, un frère ou un père ayant déjà souffert de cette maladie annonce une prédisposition génétique.
Enfin, l’origine ethnique peut elle aussi être impliquée dans la prévalence du cancer de la prostate. Les hommes africains présentent un risque plus accru que les Caucasiens et les Asiatiques. Les Indiens et les Chinois, ont quant à eux 50% moins de risques de développer un cancer de la prostate.
Concernant les facteurs de risque, deux points principaux sont évoqués par les professionnels de la santé. Il s’agit notamment du tabagisme et de la mauvaise alimentation. En effet, une alimentation riche en matières grasses, notamment en viandes rouges et transformées, augmente le risque de cancer de la prostate.
Symptômes du cancer de la prostate :
Pendant les premiers stades, le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes. Mais plus la tumeur s’étend, plus les symptômes deviennent distincts. Voici 12 symptômes qu’il ne faut pas ignorer :
- Un besoin fréquent d’uriner, surtout pendant la nuit
- Une difficulté à commencer la miction
- Un flux d’urine plus faible
- Une sensation de brûlure en urinant
- Des douleurs au niveau des hanches, du bas du dos et en haut des cuisses
- Des éjaculations douloureuses
- Un engourdissement dans les pieds et les jambes
- Des troubles érectiles
- La présence de sang dans l’urine
- La présence de sang dans le sperme
- Un débit urinaire discontinu
- Une difficulté à retenir l’urine
Prévention du cancer de la prostate :
Pour prévenir le cancer ou toute autre maladie, il est important d’adopter un mode de vie sain, soit avoir un régime alimentaire équilibré, faire du sport régulièrement et éviter le tabagisme, le stress ainsi que la consommation excessive d’alcool, entre autres.
Pour se prémunir contre le cancer de la prostate surtout, il est conseillé d’éviter de manger des viandes transformées et de limiter la consommation des viandes rouges. Les médecins recommandent un dépistage précoce, à partir de l’âge de 50 ans.
Enfin, une supplémentation en vitamine D est fortement conseillée pour prévenir ce type de cancer. En effet, différentes études ont prouvé l’efficacité de cette vitamine pour réduire les risques du cancer de la prostate et bien d’autres types de cancer.
Ainsi, prendre des suppléments de vitamine D serait bénéfique en hiver et en automne, des périodes où on s’expose le moins au soleil. Il est toutefois recommandé de consulter son médecin avant de prendre ces compléments.
Source : SantePlusMag