Elections présidentielles en France : Macron soupçonné de rouler pour François Hollande

Depuis quelques jours, avec le ralliement de Manuel Valls à la cause d’Emmanuel Macron, il n’y a nul doute que ce dernier incarne l’héritage de la gouvernance de François Hollande. En effet, le soutien du Premier ministre de Hollande à la candidature de Macron apparait comme le symbole de tout le camp socialiste rallié à la cause de ce candidat.

La réaction de différents candidats

« La réalité de la candidature Macron apparaît dès lors au grand jour : c’est une vaste entreprise de recyclage des sortants du système. L’arrivée de Manuel Valls confirme qu’Emmanuel Macron est devenu un simple rouage dans ce grand plan de sauvetage de la Hollandie », a également écrit Marine Le Pen sur son site de campagne.

Après la présidente du Front national,  c’est au tour de François Fillon de tourner cette action en dérision. En effet, le candidat de la droite quant à lui déclarait: « Toute l’équipe de François Hollande est autour d’Emmanuel Macron. C’est ce que j’ai toujours dit, Emmanuel Macron, c’est François Hollande ». De plus, Fillon a ajouté « Avec le ralliement de Manuel Valls, il est désormais clair que le gouvernement Hollande joue les prolongations. Besoin d’alternance! ».

Macron a anticipé les réactions

Cette avalanche de commentaires négatifs, Emmanuel Macron l’avait très bien anticipée. En convoquant d’urgence une conférence de presse, mardi après-midi, il voulait souligner le fait qu’il comptait bien imposer, en cas de victoire à la présidentielle, « le renouveau dans la méthode, dans les pratiques, dans l’équipe gouvernementale ». L’homme avait déjà tenté de devancer l’annonce de Manuel Valls et les inévitables critiques de la droite. « L’agenda caché des politiciens, je m’en méfie », a-t-il affirmé, avant d’annoncer que « chacun de ses candidats sera investi sous la bannière de la majorité présidentielle et non d’une étiquette ancienne et devra se rattacher politiquement et administrativement à cette majorité ». Un revirement important du leader d’En Marche ! qui avait toujours soutenu jusqu’ici que la double appartenance était possible.

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