Surprise ou simplement une continuité. Quoi qu’il en soit, le nouveau permis à points ,objet de toutes les attractions depuis l’annonce faite par le président de la république de l’instaurer au Sénégal risque de nous coûter plus cher que le marché de 50 milliards octroyés gracieusement aux malaisiens D’IRIS Corp chargés de la conception de la nouvelle carte d’identité dite biométrique.
En effet, il ressort des investigations de votre site préféré que le fameux marché en question serait déjà attribué à la société française COMPUTECH en partenariat avec le géant finlandais GEMALTO. Et pour en assurer la finalité, nos sources nous renvoient au nouveau contrat proposé en toute illégalité au directeur général de l’ARMP Saër Niang dont le contrat échoue dans quelques jours.
Mais la bonne question que se posent les sénégalais surtout les spécialistes des transports est de savoir quelles sont les études effectuées mais surtout la faisabilité d’un tel projet quand on sait que l’état civil n’est pas maîtrisé dans notre pays. Et que nos routes ne disposent pas des infrastructures nécessaires qui accompagnent la mise en place d’un tel dispositif tel les radars et les panneaux signalétiques.
Car ce même permis introduit en France en 1992 continue de montrer ces limites avec des critiques virulentes émanant des spécialistes de la question même si la baisse des accidents mortels est constatée tout en élevant le nombre des conducteurs non titulaires du permis après le retrait suite aux pertes de points.
Encourager le permis à points en ces moments serait tout simplement une nouvelle façon d’enrichir des tiers car il urge plus de mettre en route le renouvellement du vieux parc de transport mais surtout d’assainir le milieu de ce pan de l’économie nationale. Parce que penser que la mise en place du permis à points serait un frein à l’hécatombe quotidienne sur nos routes relève de la gageure.
Mamadou Ndiaye
