Avoir des filles de ménage pour des couples qui travaillent, c’est largement avantageux. Hélas, parmi ces jeunes filles, se trouvent des fois, des « briseuses » de foyer, des voleuses. Mais pire, des sorcières qui cachent bien leur jeu.
Une jeune fille qui répond au prénom Adèle, 26 ans, fait partie de cette diabolique catégorie de la pire espèce. C’est une redoutable ouvrière des ténèbres, sans cœur. Sinon, comment peut-elle se permettre de faire ce qu’elle a fait à de pauvres enfants? Fort heureusement, elle est tombée sur dame Aïcha, une voyante et guérisseuse, elle aussi, redoutable dans son domaine. Celui de neutraliser les faiseurs de mal. A en croire nos sources, dans le mois en cours, dame Aïcha, dans son cabinet sis au quartier « Millionnaire », à Yopougon, est occupée avec de nombreux patients exposant chacun leurs souffrances. Leurs tribulations et leurs misères dont ils ne comprennent rien à rien. La voyante s’attelle à soulager non sans détecter les causes de leurs souffrances qui, en général, sont le fait de sorciers.
Il y a donc dans le cabinet, des chômeurs en quête d’emploi, ceux qui en ont perdu. Ce n’est pas tout. Il y a ceux dont les affaires périclitent pour des raisons totalement obscures. … Il y en a aussi qui sont là, pour manifester leur totale satisfaction et leur reconnaissance à la voyante, pour le travail efficace qu’elle a fait pour eux. Mais dans toute cette assistance, il y a une jeune fille : Adèle, la sorcière. Si elle est là, c’est pour un objectif bien précis qui n’a rien à voir avec celui des autres.
Elle est bien là, pour défier la voyante et détruire par sa nuisance occulte, le pouvoir divin de dame Aïcha. Dame Aïcha qui, il faut le rappeler, détient son pouvoir et son inspiration de Dieu et de la parole sainte. C’est d’ailleurs avec la Bible, qu’elle travaille pour tous ses patients, quelle que soit leur confession religieuse. Ainsi, comme on l’a dit, la belle mais nuisible Adèle est là, pour démontrer son savoir-faire ténébreux à cette voyante qui ose combattre les sorciers. Mais lorsqu’elle lance ses premières flèches occultes, elle comprend qu’elle est tombée sur plus dure qu’elle. Fauchée par la réplique divine de la voyante, elle s’écroule.
Démasquée, Adèle va se livrer à une litanie d’aveux effroyables qui déboussolent complètement l’assistance. Comment a-t-elle intégré le machiavélique cercle des sorciers ? A l’en croire, c’est sa tante qu’elle prénomme Odile qui, il y a trois ans, la rend membre de la confrérie de sorciers à la tête de laquelle, elle règne en maître absolu. Dès son initiation, il lui fallait poser un acte fort. Un haut fait d’arme qui aurait prouvé son intégration totale à la confrérie, et sa détermination à ne pas avoir pitié. Parce qu’un sorcier n’a pas pitié. Alors, elle se transforme en animal noir et tue sa mère, qu’elle égorge de ses propres mains par la suite.
Et pendant le festin macabre fait de la chair de sa génitrice, elle bénéficie du cou. Odile la patronne de la confrérie hérite de la tête et les autres s’occupent de « bouffer » le reste. Et depuis lors, en compagnie de ses sinistres comparses, elle fait mal. Adèle poursuit pour dire, que lorsque la bande a besoin de sang humain, elle va juste se tenir de façon invisible sur l’autoroute du nord et provoque des accidents tragiques. Puis, à l’image de vampires, de sucer le sang des victimes. Plus tard donc, après le décès de sa mère, la sœur de sa défunte maman, qu’on va prénommer Henriette, qui la prend totalement en pitié, la recueille et en fait sa fille de ménage à son domicile, à Cocody. Un boulot bien rémunéré, malgré leurs liens familiaux.
Mais la pauvre dame ignore totalement que sa nièce est bien à la base de la mort de sa propre mère. Elle ignore qu’elle vient de faire entrer dans son foyer, un serpent. Et Adèle ne tarde pas à se mettre en exergue. Le concubin de sa tante, un homme d’affaires relativement nanti, qui au départ manifestait sa ferme volonté d’officialiser leur union par le mariage, n’en parle plus. Il se fiche à présent complètement d’épouser sa femme. Et ça, c’est l’œuvre d’Adèle qui veut voir sa tante vivre dans un foyer, sans avenir. Mais la nuisible bonniche ne va pas s’arrêter là. Elle va cette fois jeter son dévolu sur les deux fillettes de sa tante, respectivement âgée de 5 et 3 ans.
Méchante qu’elle est, elle fait intégrer à sa confrérie, les innocentes mômes, en leur faisant consommer de la chair humaine, pour leur « baptême ». Et depuis, les deux enfants opèrent avec elles. Les deux petites filles qui se transforment en poulets pour agir, sont les éclaireurs de la bande. Avec pour objectif commun de nuire sérieusement à leurs parents, par la volonté d’Adèle et des autres. Et le but final visé par la cruelle fille de ménage, c’est de tuer sa bienfaitrice et partager sa chair avec ses complices. Fort heureusement, sa quête ténébreuse s’arrête là, au cabinet de dame Aïcha, qui l’a démasquée et détruit son pouvoir hérité de Lucifer. Lire la suite sur linfodrome.com