Les changements intervenus à la Confédération africaine de football (CAF) et qui ont consacré le départ du Camerounais Issa Hayatou de la présidence de l’instance africaine, relèvent de l’expression démocratique, a estimé, vendredi, à Dakar, le ministre des Sports, Matar Bâ.
« Il n’y a rien d’étonnant sur ce qui s’est passé ce jeudi à Addis-Abeba avec l’élection du nouveau président de la CAF », jeudi, à l’issue de la 39ème assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine, a-t-il réagi.
« C’est en tout cas l’expression de la démocratie », a ajouté Matar Bâ, lors de la cérémonie de remise de diplômes d’entraineur de Football, basket-ball, karaté et judo, au salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.
« C’était quelqu’un qui était à la tête de l’instance du football africaine depuis plusieurs décennies », a-t-il indiqué en référence à Issa Hayatou, Et qui quitte la présidence de la CAF après 29 ans de règne.
« Cette année, il eut à faire avec un challenger qui a finalement pris le dessus », en la personne du Malgache Ahmad Ahmad, avec 34 voix contre 20 pour le président sortant, en poste depuis 1988.
Le nouveau président de la CAF était jusque-là président de la Fédération malgache de football.