La société civile sensibilise aux inscriptions sur les listes électorales

 

 

Au Sénégal, les élections législatives doivent se tenir en juillet 2017. Pour voter, les Sénégalais doivent s’enrôler sur les listes électorales et obtenir une nouvelle carte d’électeur, qui leur servira également de carte d’identité nationale et de carte d’identification pour les pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Les inscriptions sont ouvertes depuis octobre et se terminent fin avril. Ces derniers jours, la société civile tente donc de sensibiliser la population à l’importance d’aller s’inscrire rapidement sur les listes électorales.

La période de révision des listes électorales se termine le 23 avril 2017. Plus qu’un mois donc pour s’inscrire et obtenir sa carte biométrique en vue des législatives.

Valdiodio Ndiaye du Collectif des organisations de la société civile pour les élections a mis au point des spots de sensibilisations diffusés en langue nationale dans les médias. L’objectif est d’atteindre les sept millions d’inscrits : « C’est extrêmement important d’informer les Sénégalais. C’est une exigence absolue. D’abord, le fait de faire son devoir de citoyen, se donner la possibilité de choix de ses représentants ».

A quelques semaines de la date limite, la cadence s’accélère, mais beaucoup de Sénégalais ne sont toujours pas inscrits. Certains se plaignent du manque d’informations. Une mobilisation citoyenne tente d’accélérer le processus en diffusant les informations utiles.

Carte interactive

L’ingénieur-géologue, Fary Ndao, a par exemple conçu une carte interactive recensant les commissions d’inscriptions présentes dans les différents quartiers de Dakar : « Les gens tardent à aller s’inscrire parce que notamment l’information n’est pas disponible de manière pratique. C’est juste des informations qui sont collectées comme ça et diffusées de manière éparse. Donc j’ai voulu centraliser ça ».

A partir du 24 avril, les inscriptions pour l’obtention de la nouvelle carte biométrique se feront de manière plus classique, dans les commissariats de police. Les retardataires pourront donc eux aussi disposer de leur carte d’électeur couplée à leur nouvelle carte d’identité, mais ne pourront pas voter aux prochaines élections législatives.

 

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