Le Dr David Juurlink, un des plus grands experts toxicologues du Canada, a récemment déclaré : « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. »
En 2015, les autorités canadiennes ont lancé une grande réflexion officielle sur le paracétamol : « Le paracétamol est la principale cause de graves lésions du foie, y compris l’insuffisance hépatique aiguë, dans de nombreux pays, dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie…
De plus, jusqu’à 20 % des cas de lésions du foie associées au paracétamol mentionnent des doses dans la gamme recommandée (moins de 4 g par jour, soit l’équivalent de 8 comprimés de 500 mg) ».
Associé à l’alcool :
Tout comme l’alcool, le paracétamol est toxique pour le foie. Une association des deux peut donc faire des ravages, non seulement à votre foie, mais aussi à vos reins. En combinant l’alcool et le paracétamol, vous avez 120 % de risque en plus d’avoir de graves problèmes rénaux, même si la dose d’alcool est modérée.
Asthme et saignements gastriques :
Lors d’une étude récente, on a administré du paracétamol à des patients pendant 13 semaines. Au bout de cette période, une petite partie des patients sous Ibuprofène avait perdu l’équivalent d’une unité de sang, probablement à cause de saignements digestifs.
De plus, si vous êtes une femme, il suffit d’en prendre 2 fois par semaine pendant 6 ans pour augmenter votre risque de surdité de près de 10 %. Il peut aussi augmenter le risque d’asthme de 29% chez les enfants qui en prennent régulièrement avant l’âge de 3 ans.