Après avoir réintégré l’Union africaine, le Maroc frappe à la porte de la Cedeao dont il souhaite devenir membre. Ce qu’encourage le président du Parlement de la Cedeao. «Pourquoi pas. La Mauritanie était membre de la Cedeao mais s’est retiré finalement. Si nous pouvons atteindre un marché de 35 millions d’habitants avec un Pib de plus de 100 milliards de dollars, ce serait une bonne chose», a indiqué Moustapha Cissé à Seneweb.
Il renseigne que la zone communautaire a un marché dynamique avec des mécanismes favorisant la libre circulation des personnes et des biens tels que le Tarif extérieur commun, la carte d’identité biométrique etc. Donc, indique-t-il, «si le Maroc s’engage aux principes fondamentaux de notre traité, et s’engage à prendre toutes mesures appropriées conformément à ses procédures, pour assurer la promulgation et la diffusion des textes législatifs et réglementaires nécessaires à l’application des dispositions du Traité de la Communauté, alors il sera le bienvenu».
Moustapha Cissé Lô précise cependant que l’approbation de la requête du Maroc relève des prérogatives des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao. Mais, si le parlement de la Cedeao est saisi pour avis, sur la question, «je ne doute pas que nous donnerons un avis conforme aux intérêts des populations de la Communauté que nous représentons», assure-t-il.