Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique a révélé la première phase du soutien budgétaire de la Banque mondiale à la Gambie, qui, selon lui, serait de 40 millions de dollars et ce serait en juin 2017.
Makhtar Diop, qui était en visite en Gambie vendredi, a déclaré aux journalistes peu de temps après avoir rencontré le leader gambien, Adama Barrow, que le second soutien budgétaire au pays serait de 20 millions de dollars.
M. Diop a décrit la Gambie comme un pays très important dans la sous-région qui doit être soutenue
Il a noté qu’à l’heure actuelle, il est difficile pour la Gambie, en raison du fardeau de la dette élevé, de la nécessité pour la Banque mondiale de fournir une aide là où cela est nécessaire.
Il a dit qu’avant sa visite, une équipe de la Banque mondiale était déjà dans le pays, travaillant en étroite collaboration avec les autorités gambiennes sur les domaines prioritaires à soutenir.
M. Diop a souligné que parmi les domaines qui ont été retenus pour l’appui figurent l’éducation, la santé et l’énergie, entre autres secteurs.
Il a suggéré que le gouvernement a besoin de réformer la législation qui restreint l’économie aussi bien que d’ouvrir l’économie pour permettre des investissements par le secteur privé
Il a remercié le gouvernement pour l’accueil chaleureux accordé à lui et à sa délégation.
Lors d’une réunion précédant celle du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique et du président Barrow, Fatoumatta Jallow Tambajang, ministre des Affaires féminines, qui supervise également le Bureau du vice-président, a décrit la visite de la Banque mondiale en Gambie Comme très significatif.
Elle a souligné l’importance de la micro-industrie comme fondement du développement de l’économie en vue d’atténuer la pauvreté.
Elle a souligné la nécessité de développer les talents nationaux pour attirer les Gambiens potentiels qui ont quitté le pays pour combiner leurs talents avec ceux existants sur le front intérieur pour développer le pays.
Elle a dit que les attentes sont élevées du nouveau gouvernement, mais a rapidement noté que c’est le gouvernement s’efforce de gérer les attentes et les défis auxquels font face les gens.
Madame Jallow-Tambajang a demandé à la Banque mondiale d’évaluer la situation économique du pays et de leur fournir des informations qui contribueraient à l’élaboration de l’agenda national.
