Qui doit-on indexer sur les affaires de chantage sexuel qui font fureur au Sénégal, les réseaux sociaux ou la perte de valeurs ? Qui doit-on blâmer la victime ou l’auteur ? Autant de questions qui ne finiront jamais de trouver de réponse pour ce « métier à scandale » qui prend de plus en plus une ampleur inquiétante.
Jamais le Sénégal n’avait connu autant de cas de chantage sexuel auparavant. Les victimes ? Des jeunes femmes. Célibataires ou mariées, peu importe le statut pour les auteurs qui veulent assouvir à tout prix leur vice obsessionnel.
Menacer la personne de publier ses photos ou vidéos personnels à caractère pornographique ou à caractère compromettant, en échange de sommes d’argent ou même profiter sexuellement de la victime à chaque fois que le besoin se fait ressentir, est devenue une forme de métier à haut risque adopté dans la société sénégalaise.