Le Prix « Africa democracy » institué par différentes organisations de la société civile africaine en vue d’honorer les personnes, les institutions et des entités établies, a été décerné, hier, au président sénégalais, Macky Sall. Un chef d’Etat qui, selon les membres du jury, a joué un rôle déterminant dans la préservation et dans la lutte pour la restauration de la démocratie en Afrique.
‘’Jeunesse sans frontière’’, la Diaspora africaine en Europe et le groupe ‘’agir Afrique-Europe’’ont procédé, hier, au lancement de la première édition du prix « Africa Democracy ». Un prix institué par différentes organisations de la Société civile africaine en vue d’honorer les personnes, les institutions et des entités établies qui contribuent à la préservation et la restauration de la démocratie au sein du continent. En effet, le président de la République, Macky Sall, a été choisi par ces différentes entités pour son rôle déterminant dans la résolution de certaines crises, notamment au Burkina Faso et plus récemment en Gambie où l’armée sénégalaise, en collaboration avec les forces de la Cédéao, a été déployée pour faire respecter la vérité des urnes. Réaffirmant son leadership dans le continent, en particulier dans la sous région, il a pu contraindre Yaya Jammeh, le président déchu, à céder le pouvoir à son successeur Adama Barrow, élu démocratiquement, lui permettant de prêter serment à Dakar dans les délais constitutionnels.
« Depuis des décennies, les jeunes démocraties africaines sont confrontées à des crises surtout liées aux élections. Et le président de la République sénégalaise, Macky Sall, en plus d’être élu démocratiquement en 2012, a contribué largement à la résolution de certains conflits pré comme postélectoraux dans la sous-région. En effet, notre choix pour l’année 2016-2017, a été porté sur sa personne », a renseigné Abeh Tewa Eric, représentant de Jeunesse sans frontière et porte-parole du jour.
Selon ce dernier, depuis son accession à la magistrature suprême, M. Sall a œuvré pour la paix sociale dans son pays. Des performances locales qui se résument à la réduction de son mandat de sept à cinq ans au moment où d’autres chefs d’Etat africains cherchent à rallonger les leurs pour s’éterniser au pouvoir, de sa grâce accordée au fils de son prédécesseur, Karim Wade, qualifié de prisonnier politique par son opposition et la mise en place d’une Cour de justice spéciale pour le jugement de l’ex-président tchadien Hissein Habré. « A la tête de la Cedeao, il a permis à l’institution de redorer son blason en maîtrisant mieux les enjeux du développement et en réussissant plus la mobilisation des acteurs pour le maintien de la paix, la restauration de la démocratie », ont-ils salué dans le rapport présenté à la presse.