Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a été installé le Comité d’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation. Ce comité va jeter un regard sur ce qui a été fait et apporter des ajustements pour engager la phase de croissance de la réforme.
Celui qui a piloté les travaux de l’Acte 3 de la décentralisation, le Professeur Ismaïla Madior Fall, a déclaré samedi lors de la célébration de l’an 1 du conseil départemental de Rufisque, «l’Acte 3, en réalité, ne va être ni revu, ni amélioré ni corrigé. L’Acte 3 va continuer. Ce qui s’est passé, c’est qu’avec l’impératif d’organiser les dernières élections locales à date échue, il fallait procéder par acte. Ce qui explique qu’il y a eu une phase 1 et dans cette phase, il s’agissait essentiellement de poser le cadre institutionnel pour aller aux élections. Maintenant, on doit passer à la phase 2. Cette phase est la substance de la réforme. Elle va apporter les réponses aux questions légitimes que les gens se posent en ce qui concerne la mis en œuvre de l’Acte 1. Et dans la phase 2, toutes ces questions de ressources financières notamment qui font défaut aux collectivités locales, de ressources humaines appropriées pour permettre aux collectivités locales de prendre en charge leur tâche de développement vont être réglées. le comité national de pilotage de l’Acte 3 de la décentralisation a terminé le rapport qui porte sur la phase 2. Autrement dit, il y a des recommandations substantielles en ce qui concerne la répartition des compétences, les nouvelles ressources des collectivités locales, les mécanismes des financements innovants des collectivités locales…», dit-il.