Drame à Chicago: Un petit garçon de 02 ans tué par balle en direct sur Facebook Live (vidéo)

Un double meurtre en direct sur internet, dernier épisode sanglant d’une spirale de la violence particulièrement inquiétante à Chicago. La police de la ville cherchait mercredi le tueur d’un bébé de deux ans et d’un homme de 26 ans, tous deux abattus d’une balle dans la tête, une scène diffusée sur Facebook Live qui a choqué l’Amérique.

Le garçonnet, Lavontay White, se trouvait mardi à l’arrière d’une berline rouge en compagnie d’une tante de 20 ans, enceinte, et d’un homme. Ce dernier était la cible de ce règlement de compte lié à une guerre de gangs, a expliqué la police mercredi, précisant être à la recherche d’un tireur.

« A un moment, cela doit s’arrêter »

La jeune tante filmait l’escapade et la diffusait sur Facebook Live quand la voiture a été criblée de balles, dont une s’est logée dans la tête du bébé et une autre dans celle du jeune homme. Sur les images, on voit la jeune femme – blessée à l’abdomen – crier et s’enfuir du véhicule sous les tirs qui s’enchaînent, avant de s’engouffrer dans une ruelle de Chicago, qui a tristement redonné sens ces derniers mois à sa réputation de capitale du crime. La jeune femme et son bébé serait dans un état stable, rapporte l e Chicago Tribune.

 

Un petit garçon de deux ans tué par balle en…

« A un moment, cela doit s’arrêter », a déclaré, las, le chef de la police locale, Eddie Johnson. « Nos enfants ne devraient pas continuer de payer le prix de notre incapacité à tenir pour responsables de leurs actes les récidivistes » qui se servent d’armes à feu, a-t-il déploré mardi. « J’en ai assez, et je sais que Chicago en a assez » également.

750 meurtres et 3.500 fusillades à Chicago en 2016

Des incidents semblables se sont multipliés récemment, précise la police, qui a affirmé mercredi avoir inculpé un garçon de 19 ans, membre d’un gang, pour le meurtre samedi dernier d’une fillette de 11 ans.

La violence par arme à feu et les homicides ont atteint l’année dernière des proportions telles que Donald Trump, à peine arrivé à la Maison Blanche il y a trois semaines, avait menacé d’« envoyer les Feds » (la police fédérale) si la ville n’endiguait pas le « carnage » en cours. Avec 750 meurtres et quelque 3.500 fusillades, Chicago avait renoué en 2016 avec des niveaux de violences plus observés depuis deux décennies.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici