«Une vie de misérables». C’est le titre qui barre la «Une» du journal EnQuête. Dans un dossier paru ce mercredi, nos confrères donnent la parole aux mendiants vivant avec un handicap.
Estimés à plus de 15% de la population, ces laisser-pour-compte assis sur des fauteuils roulant pour les «mieux» lotis, sur des béquilles ou traînant sur les trottoirs de la capitale, mènent une vie de misère.
Et ce n’est pas la carte pour l’égalité des chances, qui démentira nos confrères. En effet, si le président de la Fédération sénégalaise des Associations des personnes vivant avec un handicap (Fsap), Yatma Fall ,pense que la cause des personnes vivant avec un handicap est en train de connaitre des avancées importantes», Mamoune Dia dit tout à fait le contraire.
Bénéficiaire de la carte d’égalité des chances, ce cinquantenaire, habitant Rufisque, crie son ras-le-bol. «Je ne tire pas profit de ma carte d’égalité des chances», a-t-il alerté nos confrères sur la loi d’orientation sociale mise en place par le Président Macky Sall.
Pour lui, les personnes vivant avec un handicap ne sont véritablement prises en compte par la nouvelle politique sanitaire de l’Etat.
«On ne s’y retrouve pas à 100%, notamment dans la construction des infrastructures sanitaires», regrette Mamoune Dia, père de famille.