Accusé d’être au cœur d’un vaste système de chantage et de corruption au sein de la Fédération internationale d’athlétisme lorsqu’elle était dirigée par son père, le fils de Lamine Diack continue à nier en bloc tout ce dont il est accusé. Dans un entretien accordé à « Sud quotidien », le désormais ex-consultant marketing de l’IAAF a une nouvelle fois estimé que son père Lamine Diack et lui n’ont commis « aucune erreur ».
Au sujet de la procédure judiciaire qui a été ouverte à son encontre au Sénégal, il a révèle : « J’ai été entendu par la police et par le juge d’instruction à Dakar. Nous attendons toujours les juges français pour voir où en est leur enquête, car depuis quinze mois, ils tardent à venir m’interroger officiellement. Tout ce que je vois, ce sont des fuites dans la presse ».
« Ce rapport est tout à fait mensonger. Il a été fait à charge. Il est motivé par une vendetta personnelle de Richard William Pound (le président de la commission d’enquête de l’AMA : NDLR) et de Craig Reedie (le président de l’AMA : NDLR) vis-à-vis de Lamine Diack. J’en conteste les conclusions avec la plus forte énergie », a-t-il déclaré au sujet des accusations les visant, son père et lui. Et l’ancien membre de l’IAAF de conclure : « nous n’avons fait aucune erreur. Nous assumons entièrement notre amitié avec la Russie. Lamine Diack a été décoré de la Droujba russe, qui est l’ordre d’amitié de la Russie. Mais ce jour-là, il n’était pas seul, il y avait par exemple Jacques Rogge (l’ex-président du Comité international olympique, NDLR) et d’autres responsables du sport international. Lamine Diack a rendu des services à l’athlétisme russe, notamment en organisant des compétitions en Russie ou en favorisant son développement avec le fonds mis en place par l’IAAF pour les pays d’Europe de l’Est. La Russie n’a fait que remercier Lamine Diack pour sa contribution au développement du sport russe ».