Conseil interministériel sur la sécurité routière: le Pm opte pour l’autoroute

Un conseil interministériel a été tenu ce matin à la salle de Conférences du Secrétariat du Gouvernement  sur la Sécurité routière. Les actions préventives de lutte contre l’insécurité routière et l’urgence de la mise en place d’un dispositif opérationnel de coordination et de sécurité routière étaient au cœur des débats.

«  Il y a à peine 6 mois, nous avions tenu un conseil des ministres pour mettre en place un comité interministériel au niveau du gouvernement pour travailler sur la question de la sécurité routière. Mais force est de reconnaître que la question de la sécurité routière demeure», admet Mohammed Boun Abdallah Dionne, le premier ministre.

En conséquence, pour le premier ministre, «l’insécurité sur nos routes a atteint un point tels que des mesures rigoureuses s’imposent pour arrêter ces hécatombes de plus en plus noté sur les différents axes routiers du pays».

Cette recrudescence d’accidents mortels se déroule, suivant,  Mohammed Boun Abdallah Dionne, «au moment où l’Etat du Sénégal a intensifié ses actions pour une modernisation des secteurs du transport terrestre».

Ainsi, «il nous faut aussi réfléchir sur nos axes routiers parce que avec deux voies, comme on le voit un peu partout les risques d’accident seront toujours présents. Nous pouvons avoir les meilleurs véhicules possibles avec les meilleurs conducteurs mais si vous devez faire Kaolack, Kidira, en deux voies, il y aura forcément des problèmes », a déploré le Pm.

Toutefois, au-delà tout ce qu’il y a à faire en matière de civisme, d’éducation,  de sensibilisation sur la présence des forces de sécurité sur les routes, en matière de contrôle, il y a également le problème des infrastructures qui sont aussi à l’origine des accidents.

D’après M. Dionne « l’autoroute est une option pour la sécurité. Il s’y ajoute tous les efforts déployés par l’Etat pour moderniser le système de transport par le biais  de renouvellement du parc automobile. C’est également autant d’investissement public qui sont faits et mis en place».

Toutefois, «les résultats attendus  de ses différentes actions risquent d’être inhibées si des mesures fortes ne sont pas prises contre les accidents mortels causés par les défaillances mécaniques mais surtout aussi par le comportement de certains conducteurs », a conclu le premier ministre.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici