Iaaf : le changement de nationalité bientôt interdit

L’Association internationale des fédérations d’athlétisme, (Iaaf) veut modifier les règles en matière de changement des nationalités des athlètes.

Le président de l’organisation, Lord Coe, a déclaré que les transferts réguliers d’athlètes, notamment d’origine africaine, comportaient certaines dérives montrant que les règles actuelles n’étaient plus adaptées aux objectifs.
Plus de vingt Kenyans ont représenté d’autres pays aux Jeux olympiques de Rio l’an dernier.
Le président de l’organisation a déclaré que les transferts réguliers d’athlètes notamment d’origine africaine comportaient certaines dérives montrent que les règles actuelles doivent être changées.
Selon Hamad Kalka Malboun, représentant de l’Afrique au Conseil de l’IAAF, il faut que la réglementation protège les intérêts des athlètes africains qui selon lui sont victimes de pays en quête de médailles.
« Ce qui se passe dans les compétitions internationales gêne tout le monde. Prendre des jeunes enfants à l’école et les faire concourir dans un nouveau pays dont il n’ont pas la nationalité et après les ramener dans leur pays d’origine n’est pas une pratique qu’il faut encourager », indique le représentant de l’Afrique au Conseil de l’IAAF, Hamad Kalka Malboun.
Un athlète ayant déjà défendu les couleurs d’un pays doit attendre trois ans pour changer de nationalité sportive.
Des dispositions comme l’entente entre fédérations peuvent néanmoins raccourcir ce délai à un an.
Une autre autorise un athlète résidant dans un pays étranger pendant trois ans à en obtenir la nationalité sportive.

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