En marge du 28e Sommet de l’Union Africaine, il a été discuté et ce, à huis clos, le retrait des pays africains de la Cour Pénale Internationale. Pour se faire, il faudra ainsi renforcer la Cour africaine de justice et des droits de l’homme.
La décision du retrait collectif des pays africains, membres de la Cour Pénale Internationale a été prise à huis clos lors du dernier sommet à Addis Abeba. L’organisation continentale recommande d’abord que la Cour de justice et des droits de l’homme soit renforcée.
Après constat, plusieurs dirigeants africains se plaignent de la « partialité » de la CPI qui ne s’occuperait que des leaders du continent. L’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi eux se sont déjà retirés de l’instance dirigée par la gambienne Fatou Bensouda et dont Sidiki Kaba, le ministre sénégalais de la Justice, en est le dirigeant de l’assemblée des Etats parties.