Madame le ministre de la santé et de l’action sociale, Awa Marie Colle Seck, était ce matin en réunion d’études. Une occasion pour son ministère de définir les grands plans de sa politique pour éradiquer la mortalité dans les salles d’accouchements et la prise en charge des malades.
Awa Marie Colle Seck a ainsi entamé son discours en mettant en exergue l’importance de s’affairer à la baisse du taux de mortalité dans les salles d’accouchements. Pour elle, «en ce qui concerne le cas de la mortalité maternelle nous avons eu des résultats satisfaisants. Il y avait 410 décès pour 100.000 naissances vivantes en 1997. Aujourd’hui, nous avons 315 pour 100.000 naissances vivantes pour l’année 2015. Nous allons avoir dans un délai proche un pourcentage inférieur à ces chiffres».
Voulant diminuer la mortalité des femmes, elle a étalé les solutions trouvées par son ministère. «La nouvelle méthode consiste à savoir les causes de la mortalité des femmes en salle d’accouchement. Et avec un plan d’urgence et l’autopsie disponible un peu partout dans les structures de santé le personnel est informé du cas».
Et comme énoncé au tout début, «pour la couverture maladie universelle, il y a un système qu’on appelle l’offre et la demande. Aujourd’hui les structures de santé des régions disposent des radios numériques. Nous avons mis à leur disposition des scanner, des radios et des ambulances. Cette instance nous permet d’échanger sur les thèmes variés et intéressants. Le Sénégal a fait des progrès significatifs pour l’atteinte des OMD. En lançant le programme de couverture maladie universelle, Monsieur le président de la république Macky Sall a réitéré son engagement et sa détermination à instaurer l’équité et la justice. Nous avons fait des efforts considérables dans la densification et la diversification de l’offre de services de santé», nous apprend Awa Marie Colle Seck, ministre de la santé et de l’action sociale.
Le comité interne de suivi du plan national de développement sanitaire est une instance qui sert de concertation et de coordination entre tous les acteurs. Elle permet de faire des recommandations issues des différentes instances nationales de coordination d’appui au programme national de développement sanitaire.