CAN-2017 : le rêve de sacre de la Tunisie passe par le Burkina Faso

Après un premier tour maîtrisé malgré une entrée en matière totalement manquée, la Tunisie affronte le Burkina Faso en quarts de finale de la CAN-2017. Un duel compliqué face à de valeureux Étalons, passage obligé vers une première demie depuis 2004.

Deux ans après leur élimination pour le moins controversée en quarts de finale de la CAN-2015, les Aigles de Carthage ont enfin l’occasion de laver l’affront. De nouveau au rendez-vous du Top 8 continental lors de cette CAN-2017, la Tunisie rêve cette fois d’un sacre qui lui échappe depuis 2004.

A l’image du Sénégal, qui affronte quelques heures plus tard le Cameroun à Franceville, cette belle équipe de Tunisie a construit sa crédibilité sur une animation offensive parmi les plus séduisantes de ce début de tournoi : six buts marqués et un statut honorifique de meilleure attaque de la phase de groupes.

Autour de leur métronome du Lille OSC, Naïm Sliti, les Khazri, Msakni et autres Khenissi s’épanouissent depuis deux matchs. Après des débuts difficiles face aux Lions de la Teranga (défaite 0-2), les Tunisiens ont écarté l’Algérie (2-1) puis ont étrillé le Zimbabwe (4-2) pour rejoindre les quarts.

C’est un fait : l’équipe menée par le Français Henryk Kasperczak monte en puissance au fil de la compétition, et elle figure désormais en toute légitimité dans le cortège des potentiels vainqueurs du trophée.

Même sans Pitroipa, le Burkina Faso a des arguments

Les Tunisiens devront toutefois se méfier d’un Burkina Faso toujours aussi difficile à manœuvrer. Les Etalons du capitaine Charles Kaboré n’ont pas fait de bruit depuis le début de la compétition, mais, malgré les blessures de Pitroipa et Zongo, ils sont une nouvelle fois sortis des poules. Et caressent le rêve de participer à une nouvelle finale, quatre ans après l’épopée de 2013 qui avait finalement sacré le Nigeria.

Les Burkinabè, qui ont parfaitement dompté le Cameroun en ouverture (1-1), ont ensuite réussi à contenir le Gabon (1-1) avant d’aller chercher leur qualification face à la Guinée-Bissau (0-2).

Un parcours qui, s’il n’a rien de flamboyant, montre en tout cas la solidité du bloc composé notamment de Kaboré, mais aussi de Nakoulma, des deux Traoré ou encore de l’immense Koné. Autant dire une belle armada, qui pourrait bien surprendre des Tunisiens qui, avec quatre buts encaissés en trois matchs, ont montré qu’ils étaient aussi fringants offensivement que friables derrière.

 

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