La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a réussi sa mission d’enlever Yahya Jammeh de la tête du pouvoir. Les soldats de la Gambie faisant une prise de conscience en déposant les armes pour éviter le sang couler dans ce petit pays de moins de 3 millions d’habitants, leur ont facilité la tâche. Cependant, depuis que Yahya Jammeh a quitté le pouvoir, la Cedeao arrête des militaires, ce qui irrite les soldats gambiens. Ces derniers mettent en garde la Cedeao pour maintenir la paix en Gambie.
Mao Zedong disait : « la politique est une guerre sans effusion de sang, la guerre une politique sanglante ». Cette bréviaire est très bien comprise par les soldats de la Gambie qui ont baissé leurs armes pendant la crise post-électorale pour dire non au dictateur Yahya Jammeh qui a voulu vaille que vaille s’accrocher encore au pouvoir pour toute sa vie. Mais le revers de la médaille est que les soldats s’indignent de l’accaparement de la Gambie par les troupes de la Cedeao. Les soldats ont posé les armes à terre pour éviter la Gambie baignée dans son sang . Un acte pacifique de la part de ces hommes de tenue gambiens qui ont surpris toute personne croyant la guerre en Gambie.
Selon eux, la Cedeao doit savoir raison garder parce qu’ils leur ont facilité sa mission en Gambie et qu’elle doit arrêter de penser être maître du jeu en les commandant à la baguette. D’après un soldat appartenant à «military police », que les soldats de la Cedeao cessent d’arrêter les militaires gambiens. « Si la Cedeao n’ordonne pas ses hommes d’arrêter, la paix ne régnera plus en Gambie. Nous n’acceptons aucunement que nos soldats soient capturés ou torturés par la Cedeao » fulmine le soldat. Avant de souligner que ce n’est pas parce qu’ils sont plus forts qu’eux, qu’ils ont posé les armées mais parce qu’ils ont voulu protéger la population gambienne. Le soldat de prévenir que les troupes de la Cedeao n’essaient pas d’attaquer le bataillon de Yundum afin d’éviter de plonger la Gambie dans une guerre sans fin. En outre, ces soldats exigent des discutions avec la Cedeao . A défaut de cela, dit-il, ils sont prêts à reprendre les armes et mener une contre-offensive si la Cedeao n’arrête pas de capturer leurs hommes.