Au Zimbabwe, le gouvernement défend son président Robert Mugabe après les appels à son départ. En début de semaine, ça n’est autre que Julius Malema, l’enfant terrible de la politique sud-africaine, qui a appelé le leader de 92 ans à quitter le pouvoir pour le bien de son pays.
Dans un communiqué cinglant, le ministre zimbabwéen de l’Information s’en prend à Julius Malema, le qualifiant de charlatan politique. « Comment ce soi-disant révolutionnaire habillé en Gucci, peut-il se permettre de s’adresser ainsi au président Robert Mugabe ? » demande le ministre.
Malema a en effet appelé le leader zimbabwéen à quitter son poste, disant qu’il était trop vieux et devait laisser la place à de plus jeunes, allant même jusqu’à l’appeler « grand-père ».
Un changement de ton qui n’a pas plus à Harare. Autrefois, Malema était l’un des plus fervents partisans de Robert Mugabe, défendant son régime autoritaire et l’occupation des terres des Blancs. Mais le leader populiste a changé de ton l’année dernière alors que le Zimbabwe était secoué par un important mouvement de contestation.
Mugabe, qui fêtera ses 93 ans le mois prochain, a d’ores et déjà annoncé qu’il se présentera à l’élection présidentielle l’année prochaine, précisant que ce serait la dernière.