Intervention en Gambie- Révélations sur les errements et non-dits…

 

Le président Jammeh a fini de céder à la pression des présidents Mauritanien et guinéen en prenant le chemin de l’exil au moment où les forces d’intervention de la CEDEAO étaient aux frontières de la Gambie. D’ultimatum en ultimatum ,différent une éventuelle  marche militaire pour déloger l’ancien tout puissant homme de Banjul ( Yaya Jammeh), ce dernier en a profité pour briefer ces chefs des armées et services de renseignements sur de probables pillages qu’on mettrait et sur son dos et celui de ces hommes nous confie notre source bien au fait de ce qui trame en Gambie.  

Cet informateur de dakarposte.com, très proche des renseignements Gambiens  d’ajouter:  » Les cas de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Libye ou de l’Irak ont été donnés en exemple par Jammeh arguant qu’il a été noté dans  ces pays que les troupes d’intervention s’étaient empressées de piller les palais, banques et édifices publics en mettant tout sur le dos des pouvoirs sortants ». 

Il nous revient que les consignes de Jammeh ont été prises en compte par le Général Usman Badjie et le Chef intérimaire de la Garde Nationale car ces derniers ont opposé aux forces de la CEDEAO tout droit d’occuper  ou d’accéder à State House, siège de la présidence gambienne.  
 
Il est aisé de voir que les autres édifices publics comme la National Bank of Gambia, l’assemblée nationale sont sous la garde de soldats gambiens qui attendent les ordres de leur nouveau Commander Chief Adama Barrow toujours à Dakar. 
 
Autre fait notable, l’encerclement de Kanilaï depuis le départ de Yaya Jammeh comme si le Sénégal avait profité de la volte face   de ce dernier pour imposer une épreuve de force afin d’en finir avec le MFDC ,branche dirigée par Salif Sadio dont on soupçonne des accointances avec Babili Mansa.  
 
Exit Jammeh, la crise post electorale inter gambienne se transforme en opération de pacification du pays, désarmement des groupes non militaires et recherche d’arsenaux militaires cachés et surtout d’interpellation de Salif Sadio et ces lieutenants. 

Nous avons pu glaner que les forces de la CEDEAO sont en train de discuter avec l’Etat Major Gambien sur la stratégie à adopter pour mener à bien ces différentes opérations. 
La localité de Wony proche de Kanilaï est depuis considéré comme le bastion du chef rebelle et cela semble se confirmer au vu de l’importance des troupes et matériels militaires stationnés à quelques 3 kilomètres précisément à Kafétiene principale base militaire du Fogny sénégalais.  
 
Certains spécialistes interrogés sur la question pensent que le Sénégal doit profiter de la situation et saisir l’opportunité de relancer avec le MFDC et spécialement Salif Sadio les conditions d’un dialogue franc et constructif pour asseoir une paix durable. Pour cela, il est impératif d’éviter une opération militaire qui pourrait compliquer les chances de réconciliation en Casamance même si certains lobbies mettent la pression pour lancer cet assaut final contre Kanilaï Wony.  
 
Pareille opportunité risque de ne plus se présenter et à ce titre, le chef de l’Etat devrait prendre en considération toutes les options et éviter de privilégier les va t’en guerre qui n’attendent que le crépitement des balles pour se positionner en négociateur  ou marchands d’illusions.  Ces prédécesseurs ont longtemps été manipulés par ceux -là qui ne lui ont jamais donné la bonne information. Macky Sall au nom de l’unité nationale ne devrait pas tomber dans ce piège. A bon entendeur…
 dakarposte.com

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