La présence des chefs d’état Mauritanien et Guinéen en Gambie prouve que la communication de la CEDEAO est plus zélée que constructive. Il est avéré que ces deux présidents ont réussi à faire changer d’avis les deux camps et que la confrontation pourrait être évitée.
Finalement la CEDEAO va accepter les conditions du président Jammeh selon une source diplomatique qui confirme au passage que les négociations risquent de tirer en longueur. « Je crois savoir que cela va pendant toute la journée » fait savoir une source diplomatique de dakarposte.com
Quelle version sur l’intervention des forces de l’organisation sous régionale n’avons- nous pas entendu. Les versions de même que les deadlines changent au fur et à mesure que les heures avancent, mettant plus de doutes dans la tête des populations gambiennes qui ne savent plus à qui se fier pour leurs éviter d’éventuelles souffrances.
La CEDEAO, c’est évident, fait dans la désinformation et cela ne facilite pas la visibilité dans ce bras de fer. À ce jour les missions de la CEDEAO ne sont pas encore claires entre installer le président élu Adama Barrow ou mettre Yaya Jammeh hors d’état de nuire. Et ce flou qui constitue un danger pour les populations qui se posent la question à savoir si l’organisme régional après avoir prôné la guerre en Gambie sera de la partie pour la reconstruction.
Pour la majorité de la population, la guerre mise en branle ne saurait régler les problèmes internes du pays car il est plus judicieux d’accepter ce que Jammeh a demandé pour quitter que de déclencher des hostilités qui augurent de lendemains incertains pour la sous région