Les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont appelé à une réforme rapide du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui, selon eux, devrait être élargi pour inclure les pays africains au sein de ses membres permanents.
Cet appel a été lancé à l’occasion du 27ème Sommet France-Afrique qui s’est tenu à Bamako, au Mali, et qui a été coprésidé par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et son homologue français, François Hollande.
Le sommet de cette année s’est tenue sous le thème «Partenariat, paix et émergence» avec des interventions sur les thématiques telles que la paix, la sécurité, le terrorisme, les migrations et la cybercriminalité.
Selon une déclaration des chefs d’Etat africains publiée à l’issue de la rencontre, l’Afrique devrait être plus représentée au Conseil en vue de jouer un plus grand rôle dans la résolution des conflits à travers le monde.
« Aujourd’hui sur les 54 Etats africains seuls deux bénéficient de statut de membre non permanent, notamment l’Égypte et le Sénégal » déplore le document.
« Tous les continents ont un siège de membre permanent excepté l’Afrique ».
Le Conseil de sécurité qui a été créé en 1946, est considéré par beaucoup d’experts comme l’organe le plus puissant des Nations Unies en raison de son rôle dans l’élaboration du droit international. Toutefois il fait l’objet de critiques en Afrique en raison du manque de représentation du continent.