L’exil momentané du président élu, Adama Barrow, au Sénégal semble décupler la colère du Babiili Mansa. Tôt ce matin, alors même que la nouvelle de l’exfiltration du président élu, Adama Barrow, par le Sénégal n’a pas encore été rendue public, de nombreux soldats ont été déployés dans les rues de Banjul.
Contrairement au simple quadrillage militaire observé dans la capitale gambienne, « le dictateur du développement » a accéléré la cadence de la bunkérisation de son pays; il a sorti ses soldats dans les rues. Cette fois-ci, en lieux et places des postes de combats protégés par des sacs de sables et munis de mitrailleuses lourdes -12, 7mm-, ce sont les tanks qui sont sortis. Entre Joswan et Banjul, à City-corner, de gros chars de combat, de fabrication russe, sont déployés et les soldats sont vêtus de tenus de combat.
Aussi, des batteries anti-aériennes ont été installées autour de Banjul, Kanifing et Birikama. Déjà, en comité restreint, Yahya Jammeh a reçu ses supporters et a déclaré avoir été insulté par les délégués de la CEDEAO qui a ont cherché à l’intimider en lui demandant de partir à l’exil et de céder le pouvoir, conformément à la volonté populaire.
« Ils m’ont demandé de quitter mon pays pour ne pas gêner le nouveau président. Mais je ne ferai rien, je ne bougerai pas de mon pays » a averti Yahya Jammeh. « Comment peuvent-ils dire que c’est la volonté populaire qui veut mon départ; alors que des milliers de citoyens gambiens n’ont pas pu voter? » S’est demandé le président gambien, Alahadji Doctor.
Mais, le Babiili Mansa, qui prépare ses hommes à un imminent affrontement militaire, a déclaré qu’il n’a peur de rien ni de personne et que « son destin est entre les mains de Dieu. » Pour sa part, le peuple gambien est inquiet et s’attend à voir un affrontement militaire éclater chaque jour. « Même les irréductibles qui juraient ne jamais vouloir quitter leur pays ont fini par céder aux sirènes de l’exil. » A déclaré une source au sein de la NIA, le redoutable service de renseignement gambien.
Hier, la télévision gambienne a annoncé que les députés allaient se réunir demain, lundi, en session extraordinaire, « pour discuter et approuver des mesures urgentes concernant les intérêts nationaux ». Aussi, dans le même communiqué lu à la GRTS, il est demandé à tous les députés de « cesser, immédiatement, leurs activités et de se rendre disponibles lors de cette séance. » Comme les députés largement acquis à la cause de Yahya Jammeh, le public est invité à prendre place lors de cette séance de l’Assemblée nationale.
A en croire des sources proche de l’APRC, les députés vont constater la fin du mandat de Yahya Jammeh, ce qui constitue une période de transition. « Ensuite, on va voter une mesure extraordinaire qui confie le pays à Yahya Jammeh pendant une année, le temps d’organiser de nouvelles élections. » A déclaré un proche conseiller de Elhadji Professor, Doctor Yahya jammeh.
Cette parade est celle qu’il avait déjà évoquée, ce vendredi quand il a demandé aux délégués de la CEDEAO de constater la fin de son mandat et de confier la transition à Aissatou Njie Seydi, la vice-présidente de Gambie; le temps que la Cour suprême ne se prononce. Une proposition refusée par le camp du président Adama Barrow comme par les médiateurs de la CEDEAO.
Aussi, des batteries anti-aériennes ont été installées autour de Banjul, Kanifing et Birikama. Déjà, en comité restreint, Yahya Jammeh a reçu ses supporters et a déclaré avoir été insulté par les délégués de la CEDEAO qui a ont cherché à l’intimider en lui demandant de partir à l’exil et de céder le pouvoir, conformément à la volonté populaire.
« Ils m’ont demandé de quitter mon pays pour ne pas gêner le nouveau président. Mais je ne ferai rien, je ne bougerai pas de mon pays » a averti Yahya Jammeh. « Comment peuvent-ils dire que c’est la volonté populaire qui veut mon départ; alors que des milliers de citoyens gambiens n’ont pas pu voter? » S’est demandé le président gambien, Alahadji Doctor.
Mais, le Babiili Mansa, qui prépare ses hommes à un imminent affrontement militaire, a déclaré qu’il n’a peur de rien ni de personne et que « son destin est entre les mains de Dieu. » Pour sa part, le peuple gambien est inquiet et s’attend à voir un affrontement militaire éclater chaque jour. « Même les irréductibles qui juraient ne jamais vouloir quitter leur pays ont fini par céder aux sirènes de l’exil. » A déclaré une source au sein de la NIA, le redoutable service de renseignement gambien.
Hier, la télévision gambienne a annoncé que les députés allaient se réunir demain, lundi, en session extraordinaire, « pour discuter et approuver des mesures urgentes concernant les intérêts nationaux ». Aussi, dans le même communiqué lu à la GRTS, il est demandé à tous les députés de « cesser, immédiatement, leurs activités et de se rendre disponibles lors de cette séance. » Comme les députés largement acquis à la cause de Yahya Jammeh, le public est invité à prendre place lors de cette séance de l’Assemblée nationale.
A en croire des sources proche de l’APRC, les députés vont constater la fin du mandat de Yahya Jammeh, ce qui constitue une période de transition. « Ensuite, on va voter une mesure extraordinaire qui confie le pays à Yahya Jammeh pendant une année, le temps d’organiser de nouvelles élections. » A déclaré un proche conseiller de Elhadji Professor, Doctor Yahya jammeh.
Cette parade est celle qu’il avait déjà évoquée, ce vendredi quand il a demandé aux délégués de la CEDEAO de constater la fin de son mandat et de confier la transition à Aissatou Njie Seydi, la vice-présidente de Gambie; le temps que la Cour suprême ne se prononce. Une proposition refusée par le camp du président Adama Barrow comme par les médiateurs de la CEDEAO.
Kewoulo