Quatorze centrales syndicales en lice pour les élections de représentativité

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Quatorze centrales syndicales et 32 syndicats d’enseignants vont participer aux prochaines élections de représentativité syndicale prévues avant la fin de cette année, a annoncé lundi le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy.

« Pour ce qui concerne les élections de représentativité des centrales syndicales, nous avons déterminé les modalités. Et seront considérées comme centrales syndicales représentatives celles qui auront au moins 10 % de suffrages exprimés« , a-t-il indiqué.

Mansour Sy présidait un atelier sur les préparatifs des élections de représentativité des centrales syndicales, à Saly-Portudal (ouest). Selon lui, les inscriptions des syndicats de travailleurs en vue de ces élections ont été clôturées. « En ce qui concerne les syndicats d’enseignants, une quarantaine d’organisations syndicales ont été dénombrées, mais seules 32 d’entre elles ont déposé leur candidature pour participer aux élections de représentativité« , a-t-il indiqué.

« Avec ces élections, a expliqué M. Sy, on va déterminer les partenaires de l’Etat dans le secteur de l’éducation et de la formation. Et là aussi, nous avons établi un seuil qu’il faut avoir pour faire partie des syndicats sectoriels représentatifs. Pour chacun des trois collèges prévus, il faut obtenir au moins 10 % des suffrages exprimés. » Le premier collège va regrouper les enseignants du préscolaire et de l’élémentaire, le deuxième regroupera ceux de l’enseignement secondaire, général et de la formation professionnelle, le troisième étant prévu pour rassembler « les corps de contrôle », a détaillé Mansour Sy. Les centrales majoritaires « seront les partenaires de l’Etat, qui siègeront dans les conseils d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, de la Caisse de sécurité sociale (CSS), au Conseil économique, social et environnemental, dans les institutions sous-régionales et au Bureau international du travail », a-t-il précisé. Mansour Sy a rappelé que le chef de l’Etat avait promis d’octroyer une subvention de 600 millions de francs CFA aux centrales syndicales, « pour que nous ayons des partenaires très forts ». « Dix pour cent, c’est une norme minimale. Dans beaucoup de pays, comme le Bénin, le Burkina Faso et d’autres encore, ce pourcentage est déjà dépassé. Mais je pense que c’est une norme minimale, qui va nous permettre d’avoir des représentants forts », a assuré le ministre du Travail. Selon lui, les syndicats qui n’auront pas atteint ce seuil ne seront pas dissous, a-t-il précisé.

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