L’Assemblée nationale a voté hier lundi le projet de loi sur le Code électoral qui prévoit l’augmentation du nombre de députés, qui passent désormais de 150 à 165. Soit 15 députés de plus et non 10 comme retenu lors du passage du projet de loi, il y a quelques mois, que l’opposition parlementaire avait qualifié de «forcing».
C’est avec surprise que certains d’entre eux ont appris que le gouvernement en a rajouté encore 5 autres. Face à cette situation, le groupe des Démocrates et des Libéraux, porté par le PDS ainsi que d’autres non-inscrits membres de l’opposition n’ont pu manquer de dénoncer cette rupture dans la transition du dialogue politique par la majorité.
« Cette question des députés de l’extérieur pose problème. D’une part, on définit le nombre de députés suivant le nombre d’inscrits et d’autre part on calcule sur la base des populations. On ne peut pas dire au département de Dakar « vous avez droit à X députés » et revenir pour dire que si les Parcelles Assainies ont un certain nombre d’inscrits, elles auront des députés. Ce n’est pas sain », dénonce Oumar Sarr, secrétaire général adjoint du PDS.
Qui ajoute : « Nous allons nous concerter avec nos juristes. Nous n’écartons pas de saisir le Conseil constitutionnel ». L’option d’élire les députés de la diaspora au scrutin majoritaire a commandé une subdivision de l’extérieur du pays en 8 département électoraux: Afrique du Nord, Afrique Australe, Europe du Centre et du Nord, Europe du Sud, Amérique- Océanie et Asie Moyen Orient.