Depuis son ouverture au public le 3 avril 2010, le Monument de la Renaissance africaine ne cesse d’émerveiller les Sénégalais qui la trouve de plus en plus utile. Longtemps critiquée à cause de son coût exorbitant, sa supposée marque de la franc-maçonerie et par le fait que le président Abdoulaye Wade réclamait des droits d’auteur sur l’oeuvre, elle accueille désormais sur son esplanade des manifestations culturelles comme le dernier concert de Maître Gims.
Malheureusement, la statue est en train de se dégrader. Pire, les effets du temps sur ce monument semble irréversibles. Voici le témoignage d’un touriste anglais qui a visité la statue en 2012 et 2014 :
« Je suis allé au Sénégal en octobre pour voir ce monument, et j’ai fait un tour avec un guide. En haut et de près, je dois dire que la « qualité » n’était pas vraiment le premier mot que j’utiliserais pour le décrire. Déjà très rouillé et tombant après seulement quelques années. »
Une seule consolation : la statues est faite en bronze qui malgré l’oxydation a la réputation d’avoir une durée de vie plutôt longue comme en témoignent le grand nombre de statues faites en bronze dans les quatre coins du globe. Certaines d’entre elles sont centenaires voire millénaires. On peut citer en exemple la Statue de la Liberté à New York dont l’âge dépasse le siècle.
Mais le symbole de la Liberté qui éclaire le monde bénéficie d’un entretien régulier. Il reste alors une chance pour notre statue de la Renaissance Africaine, à condition qu’elle bénéficie d’une maintenance efficace et régulière.