Dans cet entretien accordé à Dakaractu, la Sénégalaise a tenu à tirer la sonnette d’alarme pour alerter sur « ces produits qui déforment le visage et le teint des femmes et qui, au-delà de cela, provoquent chez elles des maladies dermiques épouvantables ». Dans la perspective de dérouler des programmes de sensibilisation sur l’effet des produits chimiques « abondamment introduits dans les crèmes, les huiles, les pâtes, les mélanges etc… », Yatté chancelière a accusé certains fabricants de déverser abusivement leurs produits toxiques dans les pays sous-développés. « Il n’y a qu’au Sénégal où l’on peut voir certains produits, où on peut aussi voir des femmes s’enduire de ces produits sans lire les notices, sans disposer d’ordonnances préalables ou encore sans demander conseils auprès de personnes bien averties. La conséquence, c’est d’abord les vergetures qui apparaissent dès l’adolescence. Les vergetures, c’est le moindre mal, toutefois. La peau est détruite, devient insensible aux piqûres ou anormalement sensible. Elle prend progressivement une couleur verdâtre. Il arrivera un moment où le cancer de la peau est inévitable. »
Notre interlocutrice de confier que les maladies de la peau peuvent, parfois, avoir des complications telles que soigner le malade nécessite de fortes sommes d’argent. Généralement, c’est excessivement cher ».
Abordant le remède, Yatté Chancelière préconise des solutions entièrement bio. « Voilà qui est la seule solution! Nos produits naturels au Sénégal sont extrêmement performants. Dans chaque zone géographique de la planète, il existe un arsenal d’herbes capable de produire des crèmes, des huiles en mesure d’entretenir efficacement la peau des personnes qui évoluent dans cette zone. L’homme a ce dont il a besoin à ses pieds. La nature de la peau est tributaire du climat auquel elle est soumise et cet environnement propose les éléments naturels adéquats pour l’entretien de l’épiderme mais aussi de toutes les autres parties du corps. »
« Le Sénégal fait partie des pays au monde où la femme change le plus sa peau par le biais de produits éclaircissants. Un fait non négligeable qui devrait susciter réflexion », a-t-elle fini par conclure l’entretien.