Le paludisme a régressé de 50% entre 2009 et 2015

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La lutte contre le paludisme a porté ses fruits au Sénégal où il a chuté de 50% entre 2009 et 2015, a affirmé mardi à Dakar, le professeur Eva Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Conformément à la vision du Plan mondial de lutte contre le paludisme et aux directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a mis à l’échelle les interventions à efficacité prouvée pour avoir un impact significatif et durable sur la morbidité et la mortalité palustres. Ainsi une régression significative de plus de 50% entre 2009 et 2015 avec une prévalence qui est passée de 3% à 2,1% », a expliqué le ministre de la Santé et et l’Action sociale qui lançait le Pacte d’engagement des députés dans la lutte contre le paludisme.

Le premier Pacte d’engagement a été signé le 18 mai 2016 avec le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp).

Malgré cette régression du paludisme, le ministre Eva Marie Coll Seck a souligné que la maladie constitue encore un problème de santé publique au Sénégal et affecté principalement les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.

« C’est pourquoi, a poursuivi le ministre, le Sénégal a l’ambition d’aller vers la pré-élimination du paludisme d’ici à 2020. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut renforcer les acquis par la mise à l’échelle des interventions à efficacité prouvée recommandées par l’OMS ».

En 2016, le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers, a organisé une campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda).

Cette stratégie a visé toutes les couches de la population selon l’approche par ménage et permis de distribuer 8.736.480 Milda touchant ainsi plus de 900 mille ménages dont ceux des couches les plus pauvres.

Toutefois des défis demeurent encore, notamment l’accès universel aux interventions majeures que sont le diagnostic par les tests de diagnostic rapide (TDR) et le traitement par les combinaisons thérapeutiques à base d’Artémisinine (CTA) jusqu’au niveau communautaire.

C’est pourquoi, selon le ministre, le pacte d’engagement des députés représente une opportunité unique d’engager une profonde mutation sanitaire de notre société en s’appuyant sur la mobilisation collective. C’est dans ce contexte que le Cadre de Concertation des Partenaires de la lutte contre le paludisme propose que cette mutation s’organise autour d’un « Pacte d’engagement pour l’élimination du paludisme au Sénégal ».

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