Avec une hausse de 13 milliards 432 millions 536.340 francs CFA du budget 2016-2017 du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, professeur et chercheuse en particulier sur le SIDA, peine à collecter une quantité suffisante de sang pour combler la forte demande que réclame les hôpitaux et structures sanitaires. Malgré que des campagnes de sensibilisations et de dons de sang soient organisées tout le temps dans l’ensemble du territoire National, la population manque toujours à l’appel. On constate de jour en jour que les sénégalais ne donnent plus de leur sang par compassion alors qu’ils peuvent se retrouver dans la même situation. Ce liquide précieux, rouge et visqueux qui sauve des vies, beaucoup de malades en meurent chaque seconde.
Certaines indiscrétions affirment que les hôpitaux ont adopté une méthode discutable pour combler ce gap en indiquant que tout patient doit nécessairement amener deux de ses proches comme donneurs même s’ils n’ont pas le groupe sanguin espéré , après ils pourront l’échanger au niveau des banques de sang pour avoir le liquide qui va avec le receveur.
Pour faire face à tous ces manquements notoires, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, doit porter le projet de loi du droit à la vente de sang humain à l’assemblée Nationale, pour motiver les futurs donneurs qui n’ont hélas jamais accompli ce devoir civique, qui leur permettra d’échanger leur sang , de pouvoir le faire en toute quiétude sans être poursuivi ou jugé d’une manière ou d’une autre.
Si les Députés approuveront cette loi en fixant un prix abordable du millilitre de sang en remplacement des sandwichs et cannettes, cela pourrai changer la donne.
Si toute fois qu’elle sera en vigueur, les centres de transfusions sanguines seront inondés de monde au grand bonheur des bénéficiaires qui en ont gravement besoin pour survivre.