La pratique est en effet très courante dans le monde musulman : le violeur échappe aux poursuites s’il épouse sa jeune victime.
C’est l’article 227 bis du Code pénal tunisien qui punit les violences sexuelles sur un enfant de moins de 15 ans. L’agresseur encourt 6 de prison. Sauf si… il se marie avec sa petite victime.
Pour autoriser le mariage, la justice tunisienne s’est appuyée sur le fait que l’enfant est enceinte de deux ou trois mois : du coup, elle considérée comme assez mature.
À noter que le père est sûrement un membre de la famille proche : la consanguinité est très courante dans les pays musulmans, souvent 30 à 40%.
La décision a été prise le premier décembre mais la presse commence à en parler, car la décision fait scandale. Le contrat de mariage a lui été signé le 5 de ce mois.
À noter que la Tunisie est considérée comme « très en avance » pour le droit des femmes, comparé au reste du monde musulman. Ailleurs, les pratiques doivent donc être pires.