Affaire Barthélémy Dias…Xibaaru dévoile des éléments de l’enquête

Affaire Barthélémy Dias…Xibaaru dévoile des éléments de l’enquête
Affaire Barthélémy Dias…Xibaaru dévoile des éléments de l’enquête
Affaire Barthélémy Dias…Xibaaru dévoile des éléments de l’enquête

Barthélémy Dias a accusé Wade d’être le commanditaire de l’affaire qui a valu la levée de son immunité parlementaire…Parce que les charges sont toutes contre Barthélémy Dias…

Xibaaru a retrouvé des éléments de l’enquête datant de 2011 et révélé par un journal proche du palais de « Wade » en ce temps…

Il se trouve que la balle qui a tué le lutteur Ndiaga Diouf provenait d’une arme Beretta…Comme celle que Barthélémy Dias se tenait dans la photo et dans la vidéo diffusé après le crime…

Voici des éléments de l’enquête

Jeudi 22 Décembre, à 14h 16 mn, aux abords de la mairie de Sicap-Mermoz, trois jeunes atteints par balle sont ramassés par une ambulance du Crédit mutuel qui passait sur les lieux. Parmi eux, le corps sans vie de Cheikh Diop dit Ndiaga qui n’a pas survécu à ses blessures. L’enquête de police menée auprès de ses compagnons internés à l’hôpital général de Grand-Yoff indiquent que le susnommé, 24 ans est domicilié à la villa n°77 du quartier Deggo à Cambéréne et non Thiaroye. Il était lutteur et fréquentait l’école de lutte Balla Gaye. Quant à Babacar Sy, également blessé dans cette altercation, il est né en 1974 à Guédiawaye et fut garde du corps du défunt député Ndiawar Touré. Alors que Babacar Touré a vu, lui, le jour en 1988 à Pikine et exerce le métier de mécanicien de scooter à Thiaroye. Tous ces nervis ont la particularité, soulignent des sources proches de l’enquête, d’élire

L’arme du crime est un Beretta

Pour affronter les nervis, Barthélemy Dias tenait un Beretta dans chaque main. Cette arme prestigieuse, fabriquée par un armurier italien, est un modèle rare et cher. Le Beretta 525, qui a donné la mort à Ndiaga Diop et blessé les trois autres, est une arme de guerre qui a un énorme potentiel de destruction. Il peut attendre sa cible à 1200 m, avec la même intensité et la même efficacité sur le point de choc. Quelle est leur provenance ? Combien ont-elles coûté ? Voilà autant de questions, entre autres, auxquelles l’enquête sur cette affaire permettra de trouver des réponses.

Interpellé sur la question, Jean Paul Dias, le père du meurtrier cite le nom d’un célèbre garde du corps comme celui qui a mobilisé les lutteurs qui s’en sont pris à la mairie de Sicap-Mermoz. Mais, à la lecture du rapport d’audition des Babacar Doucouré et Babacar Sy, c’est le nom d’un ancien ministre qui a été agité en tant que commanditaire. Depuis l’Hôpital Général de Grand-Yoff, Sy et Doucouré ont déclaré avoir été approché par un certain Cheikh Diop, sur instigation du ministre ci-dessus, pour aller faire une simulation de sit-in devant les bureaux de la mairie en question. Et que le dit sit-in ne devait pas excéder une durée de 30 mn. Et les blessés d’ajouter que « le commissaire de Dieuppeul, flanqué de deux éléments, est venu leur dire de vider les lieux ». Mais, c’est avant qu’ils ne s’exécutent que des partisans de Barthélemy Dias se sont mis à leur lancer des pierres. Toujours dans leurs « confidences », Sy et Doucouré ont indiqué que « c’est dans cette atmosphère que le maire a dégainé ses deux pistolets pour tirer vers leur direction ». Quoiqu’il en soit, pour cette violence de trop, l’on ne s’étonnera pas que la justice envoie tous les protagonistes au gnouf.

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