La présence des avions et l’utilisation des drones est effective pour assurer la circulation routière ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens a annoncé le commandant de la Compagnie de gendarmerie de Dakar et chef des opérations à la foire, le capitaine, Arouna Sarr.
’’Les principales innovations que nous avons apporté cette année, sont la présence des avions de la section aérienne de la gendarmerie nationale ainsi que l’utilisation des drones’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’agence de presse sénégalaise à la 25 ème édition de la FIDAK.
Axée sur le thème : « promotion du partenariat public privé pour un développement durable« , cette édition connaît la participation de la République fédérale et démocratique d’Ethiopie comme invitée d’honneur.
’’L’innovation que nous avons apporté cette année, a été décidée par le haut commandement en vue de mettre la barre très haute pour assurer au maximum la sécurité des personnes et de leur bien’’, a affirmé le chef d’opération.
Ces deux appareils de dernière génération vont permettre d’avoir des renseignements en ce qui concerne la sécurité routière sur les axes qui desservent le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Ce dispositif, a poursuivi le capitaine, ’’va nous donner en même temps la possibilité de désengorgement de la circulation comme par exemple à partir du PCO on peut contacter nos éléments pour leur dire d’orienter les véhicules sur tel ou tel autre axe afin de faciliter la circulation à tous les usagers’’.
’’On a également mis au niveau des entrées, des appareils électromagnétiques pour détecter la masse métallique ou éventuellement des personnes qui apportent les objets prohibés au niveau du CICES’’, a-t-il avancé.
Parlant du numéro vert, il a soutenu que cette stratégie a été mise en place pour donner la possibilité aux visiteurs comme aux exposants de contacter 24h/24 la gendarmerie afin de signaler un fait ou un acte qui nécessite une intervention.
’’Tout le monde sait qu’il y a une insécurité ambiante notamment la menace terroriste qu’il faudrait prendre en compte’’, a-t-il fait valoir, notant que « la question n’est pas de surestimer cette menace« .