L’Office central des stupéfiants (OCS) du Mali et l’OCRTIS du Sénégal ont travaillé mains dans la main pour mettre hors d’état de nuire l’un des plus grands trafiquants de drogue de la sous-région. Fait assez cocasse : Moustapha Doucouré exerçait les fonctions d’imam et il a été intercepté après avoir dirigé la prière de «Souba».
Selon les informations de Libération, l’OCRTIS du Sénégal et l’Office central des stupéfiants (OCS) du Mali ont travaillé mains dans la main pour mettre la main sur l’un des plus grands trafiquants de drogue de la sous-région.
Ce, à la suite de la saisie d’un camion rempli de 2,7 tonnes de drogue intercepté à Yirimadio, un quartier de Bamako. Le chauffeur du camion qui a été interpellé surle fait, a indiqué aux enquêteurs maliens qu’une partie de la marchandise était destinée au Sénégal et que le propriétaire, un certain Moustapha Doucouré, se trouvait d’ailleurs dans notre pays pour s’assurer du bon déroulement du transport.
Immédiatement, les autorités maliennes ont pris l’attache de l’OCRTIS du Sénégal. C’est ainsi que les hommes du commissaire Idrissa Cissé ont démarré une chasse à l’homme qui a permis de découvrir que Moustapha Doucouré a quitté le Sénégal pour se rendre au Niger.
Les enquêteurs sénégalais ne lâchent pas la cible, informant les autorités policières maliennes lorsque Moustapha Doucouré est retourné discrètement à Bamako après quelques mois de cavale.
Le fait assez insolite dans l’affaire est que le dispositif de surveillance mis en place par les enquêteurs maliens a révélé que le sieur Doucouré, tout en étant les plus grands trafiquants de drogue de la sous-région, exerçait aussi les fonctions dans la mosquée malienne de Yorodiabougou. D’ailleurs, les policiers l’ont intercepté alors qu’il venait de diriger la prière… de «Souba».