L’Alliance pour la république (Apr) n’a pas tardé à répondre à Me Aboulaye Wade. Qui, depuis la France, lors d’un point de presse organisé par le Pds/France samedi, a tiré groupé sur le régime de Macky Sall. Non sans appeler à l’opposition à la résistance.
“L’Apr rappelle à Me Abdoulaye Wade que c’est lui et son fils qui ont ouvert les portes du Sénégal à Monsieur Frank Timis, signant le contrat, et le décret d’approbation qui lie M Franck Timis à l’Etat du Sénégal et oubliant, dans la précipitation, de le faire numéroter. L’ancien Ministre Samuel Amete Sarr peut en témoigner et certainement, lui rappeler dans quelles conditions”, précise d’emblée Seydou Gueye, dans un communiqué envoyé dimanche à Senego.
Selon le porte-parole de l’Apr, “le contrat de Petro-Tim a été signé en Janvier 2012. Les déclarations de Wade à ce sujet ne sont que pure calomnie et relèvent tout simplement de la part d’une personne devenue amnésique et revancharde, de l’élucubration et d’une viscérale intention de nuire. Pour un homme de son âge et de son rang, c’est simplement pitoyable. En vérité, la décence devrait le conduire à adopter un profil bas, lui qui a ruiné notre économie, plongé notre pays dans le noir, disloqué notre société, dévalorisé nos institutions et saccagé notre démocratie, bref, il a semé le désordre partout”.
Dans cet ordre d’idées, l’Apr a rappelé à Abdoulaye Wade, qu’il est “un homme du passé et du passif. Le président Sall est un homme de notre temps, qui nous engage vers un avenir meilleur parce que positif”.
“Si Me Abdoulaye Wade est déboussolé et envieux devant les belles performances économiques du Sénégal et la situation sociale plus reluisante des Sénégalais, que sous son magistère, poursuit le communiqué, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même et laisser le Président Macky Sall, conduire notre pays sûrement et avec abnégation vers l’émergence”.
Sous le règne du président Macky, ajoute Seydou Gueye, “l’enrichissement illicite, le pillage des ressources publiques, la patrimonialisation de l’Etat, la dépréciation des institutions, le tripatouillage de la constitution, cauchemars d’un passé récent, sont révolus. Aujourd’hui, notre démocratie se consolide, la bonne gouvernance devient la norme, la confiance des partenaires est renforcée, l’économie se transforme structurellement, la croissance est vigoureuse, durable et inclusive, le rayonnement de notre diplomatie est incontestable”.